Afin de sécuriser le dispositif, les fonds reçus à travers les terminaux de paiement des entreprises participantes sont tous réunis au sein d’un fonds de dotation partenaire
Plusieurs plateformes, comme la pionnière du secteur en France, MicroDon.org, mais également de nouveaux acteurs, tels que Koeo, Wenabi, Vendredi, ou encore la fondation Epic, proposent leur propre solution de gestion et de recueil des dons en ligne. Les entreprises qui souhaitent mettre en place ce type de dons doivent le plus souvent s’assurer de disposer d’un système de caisse compatible, et régler ensuite une cotisation annuelle à la plateforme gestionnaire. En contrepartie, celle-ci s’occupera de collecter et redistribuer les dons aux associations sélectionnées au préalable, et d’éditer des reçus fiscaux aux contributeurs qui en font la demande. “Afin de s’assurer d’un certain volume de transactions, nous travaillons avec les entreprises de 300 collaborateurs et plus, qui ont un minimum de 20 magasins. Car la collecte sur un seul magasin serait trop coûteuse à mettre en place pour l’instant”, ajoute Pierre-Emmanuel Grange, fondateur de MicroDon.org.
Afin de sécuriser le dispositif, les fonds reçus sont généralement réunis au sein d’un fonds de dotation partenaire (Le Réflexe solidaire dans le cas de MicroDon.org), qui se charge de centraliser et de redistribuer les fonds chaque trimestre aux structures bénéficiaires. “Si l’on souhaite que les opérations d’arrondis s’inscrivent dans le cadre du mécénat, les associations bénéficiaires doivent être reconnues d’intérêt général”, rappelle Léo Gaudin, responsable développement pour l’Admical. Un critère nécessaire pour que les salariés puissent recevoir des reçus fiscaux dans le cadre de leurs dons, via des arrondis sur salaire. Dans le cas des arrondis en caisse, les montants, généralement plus faibles, rendent l’édition d’un reçu fiscal moins utile. “Nous le proposons néanmoins à travers notre partenaire MicroDon.org pour tout cumul de tickets à partir de 5 euros de dons”, ajoute Isabelle Boudard, responsable de la fondation d’entreprise Monoprix.