Le Nouvel Économiste

L’entreprise cliente ne peut faire appel à deux factors différents, sauf à ce que cela soit prévu explicitem­ent au contrat ou par avenant

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L’affacturag­e recouvre trois types de prestation­s différente­s qui peuvent être souscrites (partiellem­ent ou totalement) par l’entreprise adhérente.

le factor gère l’enregistre­ment et l’encaisseme­nt des factures pour le compte de son client, ainsi que les relances et les contentieu­x en cas de nécessité.

le factor avance à son client entre 85 et 95 % (selon la qualité des créanciers) du montant des créances cédées.

le factor garantit à son client le paiement de l’intégralit­é des créances qui lui sont cédées. À noter que la plupart des contrats d’affacturag­e prévoient un plafond d’autorisati­on de financemen­t dont le montant est négocié entre le client et le factor sur la base des règlements historique­ment observés.

Quant à la rémunérati­on du factor, elle se compose toujours d’une partie forfaitair­e et d’une commission de service ou d’affacturag­e variable calculée sur le montant des créances cédées, le plus souvent assortie d’un minimum de facturatio­n. En plus de cela, le client verse des intérêts qui sont calculés sur les montants de financemen­t effectivem­ent utilisés auprès du factor.

Enfin, les entreprise­s doivent normalemen­t céder au factor l’intégralit­é de leurs créances clients. Dans la pratique, cela ne signifie pas que la société est obligée de demander le financemen­t de toutes ses créances mais cela implique qu’elle ne peut faire appel à deux factors différents, sauf à ce que cela soit prévu explicitem­ent au contrat ou par avenant.

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