L’an dernier, la totalité des start-up concernées ont levé plus de 6 milliards d’euros de fonds dans le monde
Même s’il est loin d’être stabilisé, le secteur de l’assurtech (c’est-à-dire la commercialisation de contrats d’assurance en ligne) fait aujourd’hui preuve d’un réel dynamisme. L’an dernier, la totalité des start-up concernées ont levé plus de 6 milliards d’euros de fonds dans le monde, soit un montant équivalent au total des deux années précédentes. Mais pas de quoi concurrencer les géants de l’assurance : en France, une quinzaine de compagnies enregistrent un volume d’affaires supérieur à ce chiffre. Néanmoins, le secteur est relativement dynamique et certaines start-up commencent à y occuper une position significative dans notre pays. C’est le cas de la société Alan qui s’est positionnée dans le domaine de l’assurance complémentaire santé. Lancée en 2016, elle a levé depuis lors un montant total de 125 millions d’euros qui lui ont permis de mettre au point une offre 100 % digitale rassemblant aujourd’hui plus de 75 000 personnes et quelque de 5 000 entreprises dans notre pays. Ses objectifs : répondre aux questions de la clientèle dans un délai moyen de 5 minutes, et procéder au remboursement des prestations médicales en moins de 72 heures.
Autre exemple : celui de la société Luko. Spécialisée dans l’assurance habitation, elle s’efforce d’apporter une réelle rapidité dans le traitement des dossiers. Non seulement elle est en mesure d’établir une proposition de contrat à ses clients potentiels en moins de deux heures, mais surtout, en cas de sinistre, elle envoie un réparateur au domicile de ses clients dans un délai inférieur à 48 heures. Elle compte actuellement un peu plus de 20 000 clients.
À noter toutefois qu’une start-up qui se proposait de couvrir automatiquement les retards d’avions supérieurs à deux heures n’a jamais véritablement rencontré son public.