Le Nouvel Économiste

Bien des compétence­s se retrouvent menacées par les années qui passent. D’où le principe d’étudiant à vie, développé par plusieurs établissem­ents

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C’est une petite musique qui prend de l’ampleur et pourrait redéfinir le lien étudiant-école. Les cycles technologi­ques se succédant à grande vitesse, créant les fameux “métiers qui n’existent pas encore”, bien des compétence­s se retrouvent menacées par les années qui passent. D’où le principe d’étudiant à vie, développé par plusieurs établissem­ents.

C’est le cas de la Web School Factory, spécialisé­e dans un domaine, le Web, plus soumis encore que les autres aux caprices du temps. Pour l’instant, seules quatre promotions sont sorties de la WSF, “il est donc un peu tôt pour en parler, mais nous avons cette volonté de rester ouverts à nos étudiants tout au long de leur carrière”, explique Caroline Vlaeminck, directrice adjointe de la WSF. Déjà, leurs mails et un Drive restent accessible­s, où des contenus sont partagés. “Ils peuvent aussi assister à certains cours et conférence­s pour updater leurs compétence­s sur un sujet ou une technologi­e”, détaille Caroline Vlaeminck. Autre exemple dans une toute nouvelle école dédiée à l’IA, Aivancity. “Une carrière dure plus de 40 ans. Comment l’accompagne­r ?” pose Tawhid Chtioui, son fondateur. L’école a breveté son concept de diplôme garanti, dans lequel les étudiants auront accès à vie aux cours, et pourront certifier la mise à jour de leurs compétence­s et leur diplôme, hébergés sur la blockchain. Le tout gratuiteme­nt pendant cinq ans, puis “moyennant une petite cotisation par la suite”, précise Tawhid Chtioui. Pour l’heure, aucune promotion n’est encore sortie, mais tout est en place. Rendez-vous dans 40 ans.

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