Le Nouvel Économiste

“C’est la qualité de l’expérience vécue à l’école qui détermine la longévité des liens”

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Le secteur hôtelier est-il plus propice à l’attachemen­t des anciens étudiants à leur école ?

C’est le cas, car la pratique est le ciment le plus puissant. Avoir fait face ensemble aux clients dans un hôtel ou un restaurant crée des liens indéfectib­les, et par là même, plus durables que ceux qui se créent sur les bancs de l’école. Sur les 35 000 vatéliens de notre groupe, tous ne sont pas impliqués de la même manière. Nous observons des disparités, entre les cultures notamment. En Asie, l’implicatio­n des vatéliens est naturelle, quand, en Europe, il faut davantage l’entretenir, organiser des événements… Mais partout dans le monde, une chose est sûre : c’est la qualité de l’expérience vécue à l’école qui détermine la longévité des liens.

Comment animer un groupe d’une cinquantai­ne d’écoles sur plusieurs continents ?

Les vatéliens sont attachés à leur école d’origine avant de l’être au groupe. C’est à elle qu’ils se sentent appartenir, et c’est donc souvent localement que s’anime la communauté. L’école de Lyon, par exemple, réunit deux fois par ans les vatéliens qui se trouvent dans la région. Nous développon­s aussi une approche de groupe, bien sûr, avec une communauté LinkedIn très active, un partage d’informatio­ns et d’actualités permanent… Nous avons aussi mis en place la plateforme Vatel Learning, pour permettre aux anciens étudiants de continuer à se former.

Quid de l’insertion profession­nelle ? Se déroule-t-elle souvent chez les anciens ?

Il y a beaucoup de confiance de la part des anciens étudiants envers la formation que nous donnons, car ils connaissen­t l’exigence de la pédagogie Vatel en termes de formation, de savoir-être, de sens du service. De plus, l’école fournit aux étudiants leurs stages de 1re et de 2e année. Nous nous tournons souvent vers les vatéliens pour ces placements, d’autant qu’ils sont nombreux à nous demander des stagiaires ! Plus tard, dans leur vie profession­nelle, beaucoup sont amenés à changer de pays, voire de continent. Ils sont alors naturellem­ent amenés à échanger avec ceux qui travaillen­t sur place, quand ce n’est pas retrouver, à l’autre bout du monde, de vieilles connaissan­ces de promo.

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demander des stagiaires.”
“Les vatéliens sont nombreux à nous demander des stagiaires.”

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