Viager : +6 % entre 2020 et 2021 Le viager permet au débirentier d’étaler le paiement du bien dans le temps, grâce au mécanisme de la rente viagère
D’après le dernier baromètre du cabinet immobilier Renée Costes, spécialisé dans le viager, ce mode d’acquisition a actuellement le vent en poupe dans l’Hexagone, avec une hausse de 6 % du nombre de transactions enregistrées en 2021, par rapport à 2020. Il faut dire que cette formule présente bon nombre d’avantages pour les vendeurs comme pour les acheteurs. En effet, face à l’inflation et à l’érosion du pouvoir d’achat, les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses à recourir au viager, afin de se constituer un revenu complémentaire pour améliorer leur quotidien.
Dans le cadre d’un viager occupé par exemple, le vendeur, aussi appelé crédirentier, conserve le droit d’usage de son bien, et donc son usufruit, jusqu’à sa mort. De son côté, l’acquéreur (débirentier) ne possède que la nue-propriété, en échange du versement d’une rente viagère périodique à vie (mensuelle, trimestrielle ou annuelle), dont le montant dépend notamment de l’espérance de vie du crédirentier au moment de la transaction. Cette rente peut également s’accompagner d’un bouquet, c’est-à-dire d’une somme d’argent versée au crédirentier lors de la signature de l’acte de vente, représentant une fraction de la valeur vénale du bien. En clair, ni le vendeur ni l’acquéreur du viager ne connaissent au départ le prix final du bien, puisque ce montant dépend de la date du décès du vendeur.
Cependant, pour le débirentier, le viager permet d’étaler le paiement du bien dans le temps, grâce au mécanisme de la rente viagère. Précisons que “la rente et le bouquet font l’objet de calculs précis, effectués en fonction de plusieurs critères, dont l’espérance de vie du vendeur, mais aussi ses besoins et envies, ainsi que valeur vénale du bien immobilier”,