Fusion contestée : le préfet réagit
Le préfet de Seine-etMarne estime que le délai est trop court pour changer la fusion d’ici le 1er janvier 2017. Mais des aménagements pourront être négociés après.
Les élus en appellent à son arbitrage. Le préfet de Seineet-Marne, Jean-Luc Marx, est appelé par les deux parties qui s’opposent (Val Bréon et Brie Boisée) à trancher en faveur de la modification du projet de fusion qui doit les unir, au 1er janvier 2017, à la communauté de communes des Sources de l’Yerres, plus la commune de Courtomer. Or, entre Jean-Jacques Barbaux, le président LR du Val Bréon, par ailleurs président du Département, et Mireille Munch, présidente Cap 21 de la Brie Boisée et maire de Ferrières-en-Brie, rien ne va plus !
« Une année de dialogue »
Cette dernière dénonce l’attitude « autoritaire et despotique » de Jean-Jacques Barbaux, s’agaçant du fait que « la fusion est devenue
une annexion ». Le premier concerné jure de son côté que si la fusion se présente mal, c’est à cause des élus de la Brie Boisée qui, selon lui, « refusent de travailler sur l’intérêt communautaire. »
« On est à deux mois de la nouvelle carte des intercommunalités, s’agace le préfet. S’il y avait des problèmes, pourquoi n’ont-ils pas réagi plus tôt ? Nous sommes aujourd’hui à la fin de l’exercice de remaniement. J’ai mené moults débats, j’ai passé une année à dialoguer avec les élus du Département. »
Il assure que si les élus de la future intercommunalité, selon le plan initialement prévu, « sont majoritairement en faveur du réaménagement, [il sera] à leur écoute. »
« Bon sens à tous »
Et de poursuivre : « Mais dans de si court délai, ça me paraît compliqué. Dès le 1er janvier 2017, si telle commune ou intercommunalité veut changer, ce sera toujours possible. On ne s’y opposera pas. Les élus ont un point fort. Les municipales ne sont qu’en 2020, donc il n’y a pas d’urgence électorale. Je compte sur leur bon sens à tous. »