Mireille Munch, faite chevalier de la Légion d’honneur
Jeudi soir, en présence d’élus, dont le préfet, la maire de Ferrières-enBrie a été décorée des insignes de chevalier de la Légion d’honneur pour son investissement en faveur du château de Ferrières.
C’est d’une voie secouée par l’émotion que Mireille Munch, maire (Cop 21) de Ferrièresen-Brie, a remercié le public. Ils étaient nombreux, ce jeudi soir au château de Ferrières, à s’être rassemblés pour assister à la remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à la première magistrate.
C’est à Jean-Robert Pitte, le président d’honneur de l’école Ferrières, qu’est venue la responsabilité de retracer le destin de la première magistrate. Il s’est montré dithyrambique pour qualifier les vertus et qualités de l’élue : « Si le château de
Ferrières (qui appartenait à la famille Rothschild avant d’être
cédée à la Ville, N.D.L.R.) n’a pas connu de sort funeste, chère Mireille, c’est un peu, même beaucoup, grâce à vous. Ce château revit au service de la France, de la culture, de l’excellence, de l’exigence et de la beauté. » école Ferrières
La renaissance de ce château doit en effet beaucoup à Mireille Munch qui a tout fait pour lui redonner sa gloire d’antan. Aussi, cette histoire s’écrit désormais avec l’école Ferrières, qui a ouvert en septembre 2015 et qui forme aux métiers de la gastronomie et du luxe, ceci dans une philosophie « d’excellence à la française. »
C’est pour son rôle dans ce dossier que l’édile a été proposée par Manuel Valls pour recevoir les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. « J’ai été
très surprise quand Khalil Khater (le président de l’école,
N.D.L.R.) m’en a informé. J’ai surtout été heureuse pour ma famille car mon père, mon frère et mon beau-père ont déjà eu la Légion d’honneur. C’est une grande satisfaction pour moi de les rejoindre », explique-t-elle.
« Force de notre caractère »
Née il y a 70 ans à Meknes, au Maroc, elle est la dernière d’une fratrie de quatre. Elle a ensuite été rapatriée en France en 1956 avec sa mère, son père étant malheureusement décédé à 48 ans. Les deux femmes s’installent alors près de Chartres puis à Romainville (93). « Notre intégration, nous l’avons gagné par la force de notre caractère, mais toujours avec la joie et la bonne humeur », assure-t-elle. Sa carrière, elle l’a faite dans l’administration de l’Éducation nationale, au Rectorat de Créteil. Sans oublier son engagement pour le château de Ferrières, entre 1980 et 2011, et pour la commune à partir de son premier mandat, en 1989.