Raymond Le Corre, maire rural
Sénatrice, vice-présidente de la région Ile-de-France en charge de la ruralité et de l’agriculture, Anne Chain-Larché a démissionné de son mandat de maire. Raymond Le Corre lui a succédé au fauteuil de maire en début d’année.
Au premier étage de la mairie de Saint-Denis-lès-Rebais, dans la grande salle du conseil municipal de ce village de 936 habitants, Raymond Le Corre, maire depuis le début de cette année, s’installe souriant et en toute simplicité autour de la grande table. Maire depuis le 31 janvier, il a succédé à Anne Chain-Larché élue sénatrice et vice-présidente du conseil régional. Né le 6 avril 1947 à Paris 6e et aujourd’hui retraité, Raymond Le Corre était cadre à la sécurité sociale de Paris. Il habite à Saint-Denis depuis maintenant 39 ans. Il est également professeur de boxe diplômé d’Etat au club de savate et de boxe française de Rebais qui compte cent licenciés et qu’il préside depuis 20 ans.
« J’en suis à mon quatrième mandat. J’ai été conseiller municipal puis adjoint au maire » indique celui qui a siégé avec Josette Parisot (maire de juin 1995 à mars 2014 et Anne Chain-Larché (maire de mars 2014 à début 2016), « je suis devenu maire tout naturellement sans rechercher le
pouvoir. »
Très disponible et à l’écoute, Raymond Le Corre est présent à la mairie trois jours par semaine. Il participe avec assiduité aux différentes réunions de la communauté de communes de la Brie
des Morin. « Les gens m’appellent aussi directement chez moi » poursuit-il. Très attaché à son cadre de
vie, il déclare : « il faut préserver la ruralité et notre commune. » Nous savons qu’il règne une bonne ambiance dans le bourg avec un tissu associatif dynamique. « Les associations sont très actives et reconnues dans leur action et soutenues par la municipalité » affirme t-il, « par exemple, le 11 novembre, nous recevons les pompiers et les gendarmes qui sont toujours disponibles pour notre commune. »
Saint-Denis poursuit, à son rythme et selon ses moyens, son développement et ne manque
pas de projets comme celui d’aménager bientôt la mairie avec un accès pour les handicapés. « La sente piétonne située à Chantareine est en travaux avec la mise en place de l’éclairage et d’un refuge destiné à réduire la vitesse des véhicules. Ces travaux sont financés par la région et le département avec la contribution appréciée de la réserve parlementaire d’Anne ChainLarché, sénatrice. »
Un abri scolaire est prévu au Ménillot. Dans le centre bourg, un point d’eau pour les pompiers a été créé avec pour les particuliers, la mise à l’extérieur des compteurs.
Toutes ces évolutions sont discutées au sein d’un « conseil municipal uni dans toutes ses décisions avec un grand dynamisme » se félicite le maire.
« J’aime la relation humaine et la communication » lance toujours aussi détendu Raymond Le Corre, avant de retourner à ses dossiers. Gérard ROGER
Préserver la ruralité Un village en travaux