Le Pays Briard

Le rince-cochon briard

- Gérard ROGER

Pour certains, en ces périodes de fin d’année, les lendemains de fêtes peuvent s’avérer difficiles. Les remèdes briards sont donc les bienvenus pour repartir du bon pied pour bien débuter l’année. C’est que le répit est de courte durée. « Le lendemain, je plane » confesse un lecteur, « je me soigne avec le mal ou avec rien du tout. » Pour d’autres, plus anciens, ou disons plus expériment­és, le meilleur remède est encore de boire un bon coup. « Quand nous étions jeunes, le lendemain d’une bonne java, nous allions au Bar des 3 routes à Rebais, chez Mado, qui nous faisait avaler une célèbre liqueur italienne à base de plantes. »

C’était le bon temps. D’autres amis évoquent le fameux rince-cochon, à ne pas confonde avec le trou normand. Une recette typique qui faisait son effet. Et le trop plein avait vite fait de se dégager de l’estomac. Il fallait avoir le coeur bien accroché pour se remettre d’aplomb. Le plus simple après les douze coups de minuit, les boulettes, les serpentins et les bisous de la nouvelle année est encore d’aller se coucher. La plupart des Briards interrogés sont d’ailleurs raisonnabl­es.

« Nous faisons le réveillon chez des amis ou dans un restaurant pas trop loin et de moins en moins dans une salle. Nous dormons sur place et désignons notre capitaine de soirée » expliquait ce couple la veille de basculer en 2 017.

Les jeunes se retrouvent entre eux au domicile l’un ou l’autre. « Nous allons partager une fondue bourguigno­nne. Oui, je sais, ce n’est pas trop briard » s’excuse en souriant Marie qui n’excluait pas de tester le rince-cochon en cas d’ excès. Le baptême du feu en quelque sorte… Bonne année !

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