Le Pays Briard

Les chauffeurs de N4 Mobilités en grève dès lundi

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Vent de révolte chez le transporte­ur N4 Mobilités. Selon l’union intersyndi­cale (CGT, CFDT, FO et UST) de cette société qui appartient au groupe Transdev, près de 81 % des chauffeurs ont déclaré une intention de grève pour lundi 23 janvier. Cela concerne l’ensemble des lignes du transporte­ur qui a majoritair­ement des bus le long de la Nationale 4. Les réseaux Arlequin, Sit’Bus, Sol’R, Stigo et Yerres Brie Centrale sont concernés par ce mouvement social. Ainsi, tous les secteurs de FontenayTr­ésigny, Rozay-en-Brie, Tournan-en-Brie, Ozoir-la-Ferrière, Brie-Comte-Robert et PontaultCo­mbault sont touchés. La grève touche même le dépôt de Melun, pour la ligne 18 de Seine-et-Marne Express.

« Nous avons déposé un préavis de grève illimité », précise Dominique Doineau, l’un des délégués représenta­nts du CE pour la CGT. L’intersyndi­cale proteste contre la mise en place de roulement dans les horaires de travail des chauffeurs sans contrepart­ie financière. « Les salariés qui finissent toujours tard n’attendent que ça, et c’est tout à fait compréhens­ible, explique le syndicalis­te. Il est équitable d’alterner une semaine sur l’autre les horaires entre les chauffeurs, le matin ou le soir. Mais la direction veut l’imposer sans prime à la clé ! Pour le moment, la propositio­n a été retirée, mais nous savons que c’est une manoeuvre de vipère pour la relancer bientôt. C’est pour ça qu’on se mobilise aujourd’hui. Je travaille dans l’entreprise depuis 21 ans. Il y a un peu plus de dix ans, lors du rachat par Transdev, on gagnait mieux notre vie qu’aujourd’hui. Les primes n’ont jamais été revalorisé­es ! » Pierre CHOISNET 0@choisnet_pierre

Contactée, la direction de N4 Mobilités (dont le siège est à Roissy-en-Brie), n’a pas souhaité faire de déclaratio­n.

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