De plus en plus de monde aux conférences d’histoire animée par G. Geist

L’initiative est née en 2 016 : proposer des conférences d’histoire de France grand public, c’est-à-dire accessible à tous. A ceux qui n’ont plus que de vieux souvenirs d’école, à ceux qui sont curieux de connaître le passé pour mieux comprendre notre pré

Après Louis XVI le méconnu, ont suivi Napoléon 1er et ses conquêtes militaires, la Restauration d’après l’Empire, avec les rois Louis XVIII, Charles et Louis-Philippe I, puis le Second Empire de Napoléon III et enfin, le 31 janvier dernier, Henri IV et la réconciliation des Français.

Près de 130 personnes avaient affronté le brouillard, l’heure tardive (20 h 30) pour se retrouver le 31 janvier dernier dans la salle polyvalente de Jouarre mise gracieusement à la disposition des organisateurs par la municipalité. Henri IV était au programme.

Deux historiens se partagent la tâche : Thomas Hindley, professeur d’histoire au lycée Jean Rose de Meaux et Gérard Geist, diplômé en histoire de l’université de Nice, enseignant à la Sorbonne-Nouvelle Paris 3, maire de Sainte-Aulde et auteur d’un ouvrage récent La vie rurale en Brie du Moyen-Âge à nos jours.

Au cours de cette soirée, Gérard Geist mit à l’honneur pendant deux heures le roi de la poule au pot, illustrations à l’appui. C’est ainsi que le public a pu se replonger dans une époque éloignée et proche de nous à la fois.

Les guerres de religion, guerre civile qui faillit faire sombrer le pays, les difficultés du pouvoir de l’époque, le redressement de la France grâce à ce protestant converti au catholicisme, Henri de Navarre devenu Henri IV, aidé par son ministre resté célèbre, Sully.

On comprit à quel point le fameux Édit de Nantes (1 598) permit de rétablir non seulement la paix entre protestants et catholiques, mais surtout d’affirmer que le respect des uns et des autres, même de convictions différentes, devait dorénavant faire partie du vivre ensemble en France. Cela n’a-t-il pas des résonances avec notre début de XXIe siècle ? Mais Gérard Geist ne passa pas sous silence l’amour insatiable des femmes du grand roi, mentionnant même que les estimations des historiens portent à 56 le nombre de ses maîtresses !

Le public en redemande et est de plus en plus nombreux.

Le programme 2 017 est bouclé et d’autres conférences se glisseront en cours d’année, comme l’affaire des poisons qui agita le règne de Louis XIV ou l’affaire du collier de la reine qui coûta fort cher à Louis XVI et à son épouse, Marie Antoinette.

Une page Facebook existe depuis peu : «regards sur l’histoire pour tous». N’hésitez pas à la consulter pour accéder aux dernières informations, mais aussi à bénéficier en ligne d’illustrations, de commentaires, de citations, d’idées de sorties et de visites, etc.

Pour conclure, ce qui revient le plus souvent dans la bouche des auditeurs de ces conférences est la satisfaction qu’une nouvelle offre culturelle de qualité et nouvelle existe en Pays fertois.