Une association reprend du service
Il y a à peine quelques semaines, une association de défense des usagers de la route (bus) et des lignes de chemin de fer (la fameuse » ligne P reliant la gare de l’Est à La Ferté sous Jouarre, notamment) s’est formée. Elle s’appelle le CADURF.
Cette association reprend les actions menées à l’époque par le CODURF (Comité d’Action de Défense des Usagers de la Route et du Fer) créé par Claude Munnier et qui, dans les années 70, milita longuement alors qu’il n’y avait que quatre trains par jour reliant Paris à La Ferté sous Jouarre.
« Les choses s’étant amélioré ( plus de trains, meilleures conditions etc…), elle avait été mise en sommeil. Mais aujourd’hui, la situation des usagers est de nouveau très difficile » explique Frédéric Le Berre, président du CADURF.
« Nous avons souhaité crééer une association car elle est plus forte qu’un simple collectif qui n’a pas de structure légale » ajoute le Frédéric Le Berre faisant référence au collectif des usagers de la ligne P qui mentionne régulièrement les problèmes rencontrés: « je souhaite d’ailleurs vivement que ce collectif nous rejoigne pour être plus fort ! »
« Les lignes de bus connaissent à l’heure actuelle les mêmes disfonctionnements que la ligne P: retards, mauvaises conditions de transports, incidents en tout genre, manque de cor- respondance entre les trains qui arrivent en retard et les bus qui n’attendent pas etc…. Il faut une défense du service
public qui ne remplit pas son rôle! Il n’y a pas de volonté assez forte actuellement de la SNCF qui a tout misé sur le TGV et ce n’est pas acceptable ! » ajoute le président du CADURF qui va demander son affiliation à la FNAUT ( Fédération Nationale des Associations d’Usagers du Transport)
« Nous avons mené une première action avant les fêtes de fin d’année en distribuant des tracts aux usagers. Nous allons rencontrer les responsables locaux de la SNCF, prendre contacts avec les municipalités concernées, les autres gares et également avec le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France). Il faut se mobiliser ! » ajoute convaincu Frédéric Le Berre.