Un dispositif « efficace » bientôt élargi
Alors que la gendarmerie dresse un bilan de la vidéoprotection en 2016, la mairie prévoit d’installer de nouvelles caméras, notamment à Serbonne et Férolles.
Cinq ans après l’installation d’une première vague de caméras de vidéoprotection à Crécyla-Chapelle, en 2011, la gendarmerie loue les avantages de ce dispositif. Ce lundi 6 février, la mairie s’est fendue d’un communiqué sous forme de bilan de l’année 2016. « 50 % des faits de délinquance élucidés sur Crécy-la-Chapelle le sont grâce à la vidéoprotection », soutient le lieutenant Pierre Buriller. Dans un souci de confidentialité, celui qui dirige la gendarmerie créçoise n’a pas souhaité apporter plus de précisions quant aux affaires résolues grâce aux caméras. La municipalité mentionne toutefois un « vol au préjudice de personnes âgées, escroqueries au distributeur automatique de billets, délit de fuite et vols sur véhicules. » Parmi les dixhuit caméras installées en ville, certaines peuvent lire les plaques d’immatriculation, ce qui a notamment permis d’identifier les auteurs d’une série de cambriolages dans les bureaux de tabac, dont celui de Crécy-la-Chapelle. « D’autres procédures sont en cours de résolution uniquement grâce aux éléments apportés par la vidéoprotection de la commune », précise le lieutenant.
Un dispositif modifié et renforcé en 2017
Et ce n’est pas terminé. Bernard Carouge l’avait annoncé lors de ses voeux, le 3 janvier : « La Ville doublera, en 2017, son équipement en vidéoprotecton. » Peut-on donc s’attendre à dix-huit nouvelles caméras ? La mairie n’a pas été en mesure de nous répondre. Mais les élus travaillent actuellement sur le dossier, qu’ils espèrent transmettre à la préfecture « avant l’été ». Leur étude porte principalement sur la façon d’établir un meilleur maillage de la commune. Cela passera par une vidéoprotection accrue des parkings et des hameaux (Serbonne et Férolles), tout en « réorganisant le centre-bourg », dit-on, ce qui constitue un investissement de 95 000 euros*. « L’objectif est de lutter contre les tentatives de cambriolages dans les hameaux et de faciliter le repérage des véhicules d’auteurs de délit », explique le communiqué. Et d’ajouter : « Leur présence est un complément aux effectifs policiers et ajoute un autre regard sur les faits. Une coproduction de sécurité, comme aime à la nommer le lieutenant Buriller ».