Des artistes miniatures
Aux côtés d’Elsa Chausson, ils partent du théâtre d’objets pour revisiter les arts du cirque tout en poésie. La magie opère dès les premières minutes, les figurines remplacent les artistes dans l’humour et les peluches font office de ménagerie. retour sur un spectacle de qualité.
L’on tremble devant les pirouettes du petit trapéziste en plastique avant de rigoler des péripéties de l’homme canon dans son tube en carton. Par ce mélange d’absurde et de burlesque, les clowns tiennent la salle captivée, les enfants rient aux éclats et les adultes ne sont pas en reste « Nous cherchons l’interaction » souligne Elsa Chausson « L’idée c’est de prendre le public avec nous et de le faire retomber en enfance, c’est la plus belle des récompenses ».
Durant 45 minutes de représentation les numéros se succèdent dans une ambiance colorée à grand renfort de déguisements et d’accent hispanique « J’ai créé ce spectacle en argentine en 2009 » explique Martin Vasquez, « je l’ai composé des objets que j’ai peu à peu collectionné, je me suis inspiré de ces familles de cirque où les mêmes artistes font plusieurs numéros ».
Nominée l’année dernière aux Petits Molières, la compagnie parcourt la France, elle était à Lyon et repart vers Givet sa prochaine scène « Le théâtre argentin est plus instinctif, en Europe il y a davantage de réflexion, c’est différent ».
Ambiance colorée et déguisements
Pour le clown l’interaction avec le public est capitale, au travers de petits tours de magie, de dialogues ou même d’invitations à la danse, les spectateurs font corps avec les artistes « C’est l’art des clowns, tu mets les pieds sur scène et en 30 secondes tu sais comment ça va se passer » résume Martin Vasquez.
En Brie, pas de soucis le public a apprécié.
Interaction avec le public