Quatre hommes radicalisés jugés pour le braquage du postier
Quatre individus radicalisés sont jugés depuis hier pour le braquage d’un postier de Pontcarré. Sa famille avait été séquestrée à Roissy-en-Brie.
Depuis hier, quatre hommes suspectés d’appartenir à une mini-cellule terroriste comparaissent à la cour d’assises spéciale de Paris. Plusieurs d’entre eux auraient braqué un postier de Pontcarré, en avril 2013, après avoir séquestré sa famille, à Roissy-en-Brie.
Les malfaiteurs auraient commis leur forfait sous la menace d’un couteau et d’un pistolet électrique. Tout cela pour un maigre butin de près de 2000 euros, destiné selon l’enquête à financer leurs projets d’assassinats de personnalités françaises. D’autres vols à main armée auraient été programmés mais la filière avait été démantelée en juin 2013.
Six suspects convertis à l’islam (quatre Français, un Comorien et un Béninois) avaient été interpellés en région parisienne dans le plus grand secret. Selon nos informations de l’époque, trois d’entre eux avaient été appréhendés à Roissy-en-Brie par la Sdat (sous-direction antiterroriste). L’un de ces individus avait déjà été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour un autre braquage.
Les perquisitions avaient permis de saisir des armes et des documents islamistes d’inspiration radicale. « Ces individus particulièrement dangereux voulaient passer à l’acte et s’engager dans le terrorisme », avait déclaré Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, lors d’un déplacement en Seineet-Marne, à l’école de police de Cannes-Écluse.
Le procès doit durer quinze jours.
Un accident de la route a fait un blessé léger, lequel a été transporté à l’hôpital de Coulommiers pour un bilan, à Jouarre, vendredi, après une collision entre deux véhicules légers à 17 h 40. La gendarmerie et les pompiers se sont rendus sur place.
Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 4 h 30, un véhicule stationné place de l’Horloge, dans le quartier des Blanchards, a été brûlé. Le feu n’a fait aucune victime. Il pourrait s’agir d’un incendie criminel. Le commissariat castel est en charge de l’enquête.