Le Pays Briard

«On ne demande qu’à grandir»

Pour sa cinquième édition, le salon RECO sera revu et corrigé en juin prochain. Précisions avec le commissair­e Olivier Dexemple, et Jérémy Halter, d’Univers Tout Terrain.

- Propos recueillis par David LEDUC 0@DavidAdao

Pour la première année depuis la création du salon, la municipali­té de La Ferté-Gaucher prend du recul dans l’organisati­on du RECO. Comme voulu depuis la signature d’une convention entre la mairie et l’associatio­n AFG, c’est cette dernière qui prend désormais en main la mise en place du salon de l’automobile fertois. Pour cette cinquième édition, qui aura lieu les 23, 24 et 25 juin prochain, des nouveautés seront mises en place, en plus de celles déjà avancées l’an passé. Avec un credo pour les organisate­urs : «Aujourd’hui pour vendre un produit, il faut pouvoir le faire essayer». Ils promettent que ce sera chose faite. Explicatio­ns.

Le Pays Briard : Tout d’abord, pouvez-vous revenir sur les changement­s de la quatrième édition ? L’arrivée d’un pôle tout électrique sur place a-t-elle séduit ?

Olivier Dexemple : Avec 5 éditions seulement, le salon RECO est encore jeune. Il faut encore travailler à se faire connaître. Pour autant, les changement­s apportés lors de la quatrième édition, en 2016, ont porté leur fruit. Le pôle électrique a très bien fonctionné et a trouvé son public, quel qu’il soit, aussi bien sur les Tesla que sur les trottinett­es électrique­s ou encore les véhicules utilitaire­s. Le véhicule électrique sera de nouveau présent cette année, avec de nouvelles zones de découverte­s supplément­aires.

L.P.B : Quelle estimation faites-vous de l’affluence de la précédente édition ?

O.D : C’est toujours difficile de l’estimer dans la mesure où le salon est en accès libre, mais on estime avoir fait une belle avancée lors de la précédente édition avec près de 12 000 personnes sur le week-end. On espère une montée en puissance supplément­aire cette année.

L.P.B : Justement, quels seront les grands axes de développem­ent du salon cette année ?

O.D : Le salon évoluera considérab­lement. Nous avons trouvé un axe, à nous de le faire progresser. Nous avons observé ce qui se faisait par ailleurs. Sans chercher la concurrenc­e directe, nous regardons ce qui se fait au Mondial de l’automobile de Paris. Des récentes études sur le comporteme­nt des consommate­urs nous ont par ailleurs alertés sur l’importance de l’essai dans la vente. La démonstrat­ion, ce n’est pas quelque chose de factice et c’est une force de vente. Nous avons l’occasion de proposer aux exposants et aux potentiels acheteurs la possibilit­é d’essayer les produits dans un contexte sécurisé, celui du circuit. C’est quelque chose qui n’existe pas par ailleurs. Nous voulons que le salon RECO devienne le temps d’un weekend le plus grand centre d’essai d’Ile-de-France.

Jérémy Halter : C’est un axe d’autant plus intéressan­t pour nous que nous disposons de tout sur l’Aérosphalt­e : il y a de la restaurati­on, de l’hôtellerie à proximité, il n’y a pas de complexité pour se garer. Nous avons des atouts. Nous pourrons proposer pendant tout le week-end des randonnées tout-terrain et profiter d’une quarantain­e d’hectares pour le tout-terrain comme pour l’asphalte.

L.P.B : Ciblez-vous une population particuliè­re pour l’extension de la fréquentat­ion du RECO ?

J.H : Le salon RECO peut, pour les familles, devenir une balade qui se fait dans la journée. C’est un outil qui peut faire fonctionne­r tous les gens autour, d’un point de vue commercial et touristiqu­e. Il y a un travail de fidélisati­on à faire. Et pour cela, nous avons procédé à l’emploi d’une personne pour la communicat­ion avec les exposants. Il a pour mission de chercher avec eux des solutions pour garder des visiteurs. Il a quelque chose à faire. On ne demande qu’à grandir, on peaufine. Une autre volonté que nous avons cette année est de faire travailler davantage les gens de la région. On espère avoir des exposants seineet-marnais et d’Ile-de-France.

L.P.B : Jérémy Halter, vous êtes par ailleurs le gérant d’Univers Tout Terrain. Sur cet aspect tout terrain du salon, pouvez-vous nous en dire plus ?

J.H : Le salon s’ouvrira davantage cette année aux loisirs motorisés. Il y aura de la moto, du 4x4… Ca partira dans tous les sens mais avec un axe principal, le loisir. Il y aura beaucoup d’accessoiri­stes de présents. Nous profiteron­s d’un espace supplément­aire pour proposer des randonnées tout terrain, de l’animation, du spectacle… Ce sera différent de ce que les gens avaient pu voir lors des éditions précédente­s.

« À nous de le faire progresser »

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(©photo d’archives - David LEDUC - Le Pays Briard) Le RECO a vocation pour ses organisate­urs de devenir un important pôle d’essais en Ile-de-France

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