Le local de l'EPAD saccagé
L’association installée sur le site Pechiney, au hameau de Tresmes, a constaté les faits lundi matin. La présidente, Alberte Houillot, a porté plainte.
Si la salle des fêtes de Pommeuse, saccagée en octobre 2015, ne porte plus les stigmates des actes de vandalisme, un nouveau bâtiment communal a fait les frais de la violence de un ou plusieurs individus. En effet, le local associatif de l’EPAP (Ensemble pour l’avenir de Pommeuse) a été ravagé au cours du week-end, probablement dans la nuit de samedi à dimanche. C’est une bénévole de l’association qui a alerté la police municipale et la mairie, lundi matin, à 9 h 30.
Le local se situe sur le site Pechiney, au même titre que la bibliothèque, à Tresmes. Le bâtiment est vétuste. Les malfaiteurs ont cassé des carreaux puis ont forcé une serrure pour s’introduire dans le local de 200m². Les cinq pièces ont été ravagées. « La porte du sèche-linge a été arrachée, les étagères et les portants mobiles de vêtements ont été abîmés, témoigne Alberte Houillot, présidente de l’EPAP. C’est un acte gratuit, c’est désolant. Le fait de voir que tout a été détérioré est impressionnant ». Les vêtements n’ont toutefois pas été dégradés et pourraient resservir à l’avenir.
La police municipale s’est rendue sur place lundi aprèsmidi. Alberte Houillot, elle, a porté plainte le lendemain au commissariat de Coulommiers.
L’association, qui mène diverses actions à destination des enfants du village, pourrait ne pas pouvoir assurer la vente de vêtements prévue le 11 mars.
Bien que des caméras surveillent la place centrale du hameau, le site Pechiney n’est pas équipé en vidéoprotection. Et personne ne s’est aperçu de quelque chose au moment des faits.
« Un acte gratuit, c’est désolant »