Les coordonnateurs ULIS ne décolèrent pas
Les coordonnateurs ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) se désolent de constater que leurs revendications ne sont pas entendues. Ce n’est pas faute de faire parler d’eux depuis de longs mois, pourtant.
Une contestation qui s’est matérialisée par une grève le 2 février à Noisiel. Depuis, nous avons pu joindre les coordonnateurs présents au début du mois à l’appel du syndicat FSU77.
« La situation ne s’améliore pas. Au collège, les coordonnateurs ont un élève de plus, soit 14 par classe. » Or, pour des enfants souffrant de troubles du comportement, voire autistique, les professeurs estiment que les effectifs sont surchargés.
L’ouverture annoncée de cinq dispositifs pour la rentrée 2017 n’est, selon eux, pas suffisants. Il faudrait en créer une quinzaine supplémentaire pour créer des effectifs acceptables de 10 élèves par classe. « Les importantes difficultés cognitives, les problèmes comportementaux et troubles associés des élèves nécessitent plus que jamais des effectifs conformes à la circulaire afin de pouvoir répondre aux besoins éducatifs particuliers de chacun », ont écrit les grévistes dans un communiqué. Autre problème : « Si les élèves de 4ème sont un minimum autonomes et socialisés, on leur refuse le droit de faire une 3ème » au profit d’une arrivée immédiate en Seconde en se référant au décret « 0 redoublement ».
Les coordonnateurs, qui évoquent une « mesure discriminatoire », revendiquent donc « de meilleures conditions d’accueil des élèves ».
L’Inspection, elle, poursuit son objectif d’ouvrir une classe ULIS dans chaque collège de Seineet-Marne.