Le Pays Briard

« Une vitrine de notre savoir-faire »

La 54e édition du Salon internatio­nal de l’agricultur­e s’est ouverte ce samedi 25 février à Paris. Pour le président de la chambre d’agricultur­e de Seine-et-Marne, ce rendez-vous doit permettre aux visiteurs de découvrir les coulisses de la filière agrico

- Julien VAN CAEYSEELE

Cette année, c’est Fine, une vache bretonne Pie-Noir qui est la mascotte du rendez-vous. Jusqu’au dimanche 5 mars se déroule la 54e édition du Salon internatio­nal de l’agricultur­e, au parc des exposition­s de la porte de Versailles à Paris. Des centaines de milliers de visiteurs sont attendues pour venir l’admirer, elle, ou les près de 4 000 animaux qui seront présents lors de ce rendez-vous.

Rencontre

La Seine-et-Marne ne manque pas à l’appel puisqu’elle sera notamment représenté­e sur le stand de l’Ile-de-France avec des producteur­s de bière (Courpalay), de moutarde (Melz-sur-Seine) mais aussi de miel (Villeneuve-sur-Bellot), de macarons (Réau) ou encore la

ferme de Sigy. « Le salon est un rendez-vous important pour tous les agriculteu­rs, y compris de Seine-et-Marne », insiste Thierry Bontour, le président de la chambre d’agricultur­e seine-et-marnaise.

« Cette rencontre est une véritable vitrine de notre savoir-faire et qui permet aussi de rapprocher les éleveurs et agriculteu­rs avec le grand public », estime-t-il. Une manière également de prouver que les terroirs existent en Ile-de-France avec des production­s de qualités. Par exemple, les visiteurs pourront découvrir les coulisses de la filière du blé sur le stand du Cervia (centre régional de valorisati­on et d’innovation agricole et alimentair­e).

Pédagogie

« Une présentati­on sera faite de la culture du blé dans notre région céréalière et comprendre toutes les étapes du processus de transforma­tion du blé pour arriver par exemple dans les

boulangeri­es », détaille Thierry Bontour. Une pédagogie qui est mise en place toute l’année dans le départemen­t, via notamment le dispositif Bienvenue à la ferme et qui propose des accueils de visiteurs dans les exploitati­ons pour découvrir les production­s.

Avec le salon de l’agricultur­e, le concept est inversé et ce sont les exploitant­s qui viennent présenter leur travail dans la grande ferme éphémère parisienne. « On parle de plus en plus de circuits courts et de production­s locales, souligne le président de la chambre d’agricultur­e. Il faut profiter de ce moment pour faire découvrir nos produits mais aussi nos filières et les producteur­s qui travaillen­t chaque jour pour des produits de qualité. »

Drive Fermier

C’est dans cette optique que le Driver Fermier de Melun a été créé il y a près d’un an. Via un site Internet, les consommate­urs passent leur commande à des producteur­s locaux puis viennent récupérer leurs paniers au drive du rond-point de l’Europe. «À la veille de souffler notre première bougie, le concept est un succès et plusieurs territoire­s sont intéressés pour développer le concept dans d’autres communes en Seineet-Marne », précise Thierry Bontour.

Si la pédagogie doit être, selon lui l’une des priorités, le salon doit aussi être un moyen de faire passer un message à la veille de scrutins politiques. « Nous avons connu l’an passé une crise des grandes cultures et les agriculteu­rs ont été confrontés à des situations économique­s compliquée­s », insiste-t-il. Et de conclure : « Nous devons aussi sensibilis­er les politiques à ces questions. »

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(©SIA/illustrati­on) Fine, une vache Pie-Noir (ici avec son éleveur Cédric Briand) est l’égérie du 54e salon de l’agricultur­e qui se déroute jusqu’à dimanche à Paris
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Thierry Bontour (©Chambre d’agricultur­e 77)

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