L'AMBITION AUX POINGS
Méghane Amouri participera à la finale du championnat de France de boxe française.
D’année en année, Méghane Amouri monte en puissance. Après avoir été il y a un an jusqu’en demi-finale, elle a encore franchi un cap ces dernières semaines en se qualifiant pour sa première finale du championnat de France en catégorie Elite de boxe française. « Les demi-finales se sont passées à Pamiers, près de Toulouse, explique-t-elle. Je me souviens d’un super accueil. J’y ai affronté Alice Laporte, qui a été vice championne de France en 2016. Je l’avais rencontré l’an dernier. C’est une gauchère, je suis droitière, c’était donc un combat très tactique, avec peu d’échanges de coup. Il fallait que je sois sur la réserve, que je ne m’expose pas ».
Au pôle Ile-de-France qu’elle a intégré l’an passé, mais aussi avec son entraîneur au Kangaroo Club de La Ferté-sous-Jouarre, Christophe Héricourt, Méghane Amouri s’est préparé pour ce combat. Avec succès, elle est venue à bout de son adversaire et affrontera en finale Margot Bouyjou. « J’ai combattu contre elle l’an dernier au championnat de France en demifinale, c’est elle qui m’élimine, se souvient la Briarde. Elle devient ensuite championne de France, puis ensuite d’Europe… On s’entend très bien. Pour moi ce combat, c’est une grosse revanche et un gros challenge ». Ce combat, Méghane Amouri l’attend avec impatience : « C’est la première fois que je vais faire un combat à la halle Carpentier. C’est une salle assez emblématique dans le monde de la boxe, pas mal de grands événements ont eu lieu dans cette salle ». Un peu de pression chez la Fertoise ? « C’est assez dur à gérer, d’autant que je suis actuellement en stage en entreprise dans le cadre de mes études. Je m’attends à du stress ces prochains jours, mais je vais faire en sorte que cela n’impacte pas ma préparation ».
En tout cas, à La Ferté-sousJouarre, les dirigeants suivront avec un intérêt tout particulier les performances de Méghane
Amouri. « La présidente, Annick Le Corre, était très contente pour moi. Ça fait longtemps que j’attendais cette finale. Mon entraîneur, Christophe Héricourt, me disait que j’avais mûri, que c’était mon année… Ils m’ont toujours soutenu ».
A la Halle Carpentier, Méghane Amouri peut prendre date avec le futur. « Cette année, c’est aussi les championnats du monde. Une victoire en championnat de France me permettrait aussi de poursuivre l’aventure… Mais pour l’instant, je me concentre avant toute chose au combat qui m’attend » . Une étape après l’autre : la clé de toute montée en puissance.
« Une grosse revanche » « Ils m’ont toujours soutenu »