Le Pays Briard

15 km surveillés par la police

- Julien VAN CAEYSEELE

Quinze kilomètres sous haute surveillan­ce. Cinq morts ont été recensés en 2016 sur la RD471, cet axe qui part de Melun et qui rejoint l’A4, à Croissy-Beaubourg. « C’est un des axes les plus meurtriers du départemen­t, souligne Maïa Rohner, la sous-préfète, chargée de la politique de la Ville. Deux endroits particuliè­rement accidentog­ènes ont été déterminés » pour cette opération coup de poing, à Rubelles et Lissy et à Coubert.

En zone police, « la principale problémati­que est liée à la vitesse et aux nombreux poids lourds qui empruntent cet axe, souligne la commissair­e Justine Mangion, du Service d’interventi­on, d’assistance et d’accueil du public (Siaap). Les carrefours qui jalonnent rendent la traversée dangereuse à cause des excès de vitesse. »

Sur le parking du cimetière, 15 policiers étaient présents au contrôle avec deux motards pour les intercepti­ons et un radar.

À Lissy, la problémati­que est différente mais la vitesse est aussi souvent en cause.

« Nous sommes présents quotidienn­ement, souligne le chef d’escadron Gwenaël Dedieu, commandant de la compagnie de Melun. Mais les conducteur­s doivent changer leur comporteme­nt. »

Selon les statistiqu­es annoncées sur la portion, les accidents sont souvent des chocs frontaux, avec de graves conséquenc­es. Côté gendarme, des motards du peloton motorisé de Marollessu­r-Seine et de la brigade motorisée de Melun appuyaient les brigades locales.

« On fait de la répression, mais aussi de la prévention, confie la sous-préfète. Avec ce type de dispositif on cherche une prise de conscience. » Parmi les rappels évoqués : ne pas chercher à doubler quand la circulatio­n est dense.

Et Gwenaël Dedieu de conclure : « Les conducteur­s doivent se responsabi­liser. S’ils ne le font pas pour eux, qu’ils le fassent pour les autres usagers, qui sont souvent des victimes collatéral­es.

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