80 kg de truites fario déversés dans l’Aubetin
L’association de pêche de Saint-Augustin, qui n’est pas agréée par à une AAPPMA, a procédé au premier alevinage de la saison mercredi.
L’association de pêche de Saint-Augustin, La truite saintaugustinoise, a dû patienter quatre jours supplémentaires après l’ouverture de la pêche à la truite, le 11 mars, pour effectuer son premier alevinage de la saison, mercredi. Sur les vingt-cinq pêcheurs que compte l’association, une dizaine s’était donné rendez-vous au lavoir du Poncet, sur les bords de l’Aubetin. « Nous avons décalé l’alevinage de huit jours dans l’attente d’une eau claire », explique Christian Choppin, le président de la société privée.
Les pêcheurs ont déversé 80kg de truites fario sur dix points d’alevinage. La consigne était la suivante : mettre dans la rivière deux à trois truites tous les vingt mètres. Un premier alevinage (sur les 6 annuels) nécessaire pour assurer l’activité des pêcheurs jusqu’au 17 septembre, mais pas seulement, assure Michel Brut, pisciculteur de la maison Bachelier, à Trouans (Aube), spécialisé dans la truite fario de repeuplement : « L’objectif est aussi que les truites s’adaptent en milieu hostile et qu’elles se reproduisent en fin d’année. » « L’eau est de qualité mais le site naturel ne se prête pas à la reproduction », poursuit Christian Choppin.
Donner une image positive de la pêche
Elu président au mois de janvier, ce dernier souhaite que les membres de La truite saint-augustinoise
reflètent une image positive de leur activité. L’hiver, l’association entretient les parcours le long de l’Aubetin, et communique davantage sur la possibilité de payer une carte de pêche à la journée. D’autant que la rivière est « de bonne qualité et très surveillée ». L’association de pêche, qui espère attirer encore une quinzaine de pêcheurs, rappelle que la réglementation autorise la pêche de quatre truites par personne et par jour de pêche, à savoir les samedis, dimanches, lundis et jours fériés.