Jean-Jacques Barbaux
Le président du conseil départemental continue de croire en la possibilité d’aménagement d’un nouveau lycée à Fontenay-Trésigny. Mais la Région ne confirme pas.
Jean-Jacques Barbaux, le président LR du conseil départemental de Seine-et-Marne, est optimiste. Trop, peut-être… Même si la Région Ile-de-France n’a pas inscrit de nouveau lycée à Fontenay-Trésigny dans son plan pluriannuel d’investissements (PPI) révisé dévoilé fin février, l’élu ne baisse pas les bras. « C’est une affaire classée, il y aura bien un lycée dans cette commune », promet-il. Pourquoi n’est-il pas dans les engagements de la Région ? « J’ai pu voir Valérie Pécresse (la présidente LR du conseil régional, N.D.L.R.) pour lui expliquer la nécessité de voir se construire un nouveau lycée à Fontenay. Elle m’a entendu et ce sera fait d’ici la fin de la période, avant 2027. »
Ce qui étonne c’est que ni Valérie Pécresse, ni Agnès Evren, vice-présidente chargée de l’éducation et de la culture à la Région, n’ont évoqué cette possibilité publiquement. Cette dernière nous confirmait d’ailleurs que ce PPI ne prévoyait que deux nouveaux lycées en Seineet-Marne : un à Villeparis et un autre dans la zone du Val d’Europe, à Montévrain, Coupvray, Magny-le-Hongre, ou Esbly.
Cet entêtement de l’élu départemental en la matière s’explique par deux choses : il a été proviseur de lycée et il préside le Val Briard, l’intercommunalité dont la commune principale est… Fontenay-Trésigny.
« C’est indispensable pour le territoire ! Le lycée La Tour des Dames à Rozayen-Brie est en sureffectif. Les villes nouvelles ne peuvent pas être les seules à profiter de ça. Le secteur rural, déjà pénalisé par des problèmes de mobilités, ne peut pas être laissé à l’abandon », estime-til. Et de préciser ses ambitions : « Il y a un besoin d’un lycée qui soit tourné vers le bassin d’emploi local. À Fontenay, je souhaite qu’il soit tourné vers les filières technologiques et professionnelles, en adéquation avec le développement économique des environs, notamment autour de la ZAC du Val Briard. »
Malgré tout, la Région n’a toujours pas inscrit une nouvelle ligne dans ses prévisions budgétaires concernant les lycées jusqu’en 2027. Jusque-là, les Trésifontains et habitants des communes alentour ne peuvent qu’espérer que les espoirs et les certitudes de Jean-Jacques Barbaux se confirment.
Le président du Conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, a annoncé le lancement de la construction de sept nouveaux collèges, dont un à Coubert.
Les élèves ne pouvant plus fréquenter le collège ArthurChaussy de Brie-Comte-Robert, celui-ci étant désormais entièrement consacré aux enfants de cette ville, les municipalités ont dû s’organiser pour trouver des places dans les collèges de la région. Les enfants de GrisySuisnes se rendent ainsi à Ozoirla-Ferrière. Une solution qui ne peut être que provisoire car les effectifs dans cette ville sont également en croissance.
Le président du conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, a voté un programme de construction de sept collèges de 600 places. La communauté de communes des Gués de l’Yerres avait fait l’acquisition, avant de constituer la communauté de communes de la Brie des Rivières et Châteaux, d’un terrain de 15 000 m² appartenant au centre de réadaptation (UGECAM) de Coubert. C’était là le dernier projet des Gués de l’Yerres.
C’est sur la RD96, à gauche de l’ancienne entrée de l’UGECAM, qu’un collège sera donc construit avec une prévision d’ouverture en 2022 au plus tard. Un rond-point pour faciliter l’accès au collège est également prévu. Les équipements sportifs affectés à ce collège seront à la charge des communes.