Opération coup de poing
En 2016, 72 personnes ont trouvé la mort sur les routes seine-et-marnaise. Pour lutter contre la délinquance routière, la préfecture multiplie les contrôles routiers et a mené une action coordonnée dans tout le département le vendredi 17 mars.
Dès son arrivée en Seine-etMarne, le préfet Jean-Luc Marx a engagé une lutte contre les délinquants de la route en multipliant les opérations de prévention sur le terrain. Même si le bilan de la sécurité routière de 2016 est encourageant par rapport à 2015, avec un peu moins d’accidents et de morts, le représentant de l’État ne relâche par la vigilance.
Opération coordonnée
Vendredi 17 mars, de 15 h à 18 h, il a mené une action coup de poing sur les routes les plus dangereuses du département, notamment la N4, la D471 et la route ronde, en forêt de Fontainebleau.
Les policiers et les gendarmes étaient mobilisés sur onze points de contrôles pour sanctionner les mauvais comportements routiers mais aussi pour délivrer des messages de prévention. « L’éducation fait partie des axes de travail important dans le domaine de la sécurité routière », souligne la préfecture. L’accent a été mis sur les principales causes de l’accidentologie : alcool, vitesse, stupéfiants, téléphone, et fatigue au volant.
Décès
En 2016, la consommation de drogue a été mise en cause dans 16 accidents mortels. La vitesse excessive en a causé 15 et la conduite en état d’alcoolémie a été mise en évidence dans 14 décès. Les autres causes répertoriées sont les dépassements dangereux, les refus de priorité, l’endormissement, et le défaut de maîtrise (lire l’encadré).
Au total, 72 personnes, majoritairement des hommes, ont trouvé la mort sur les routes départementales l’année dernière. Les usagers vulnérables (piétons, cyclistes et motocyclistes) représentent 33 % des tués. Par ailleurs, plus d’un millier de personnes ont été blessées.
Renforcement des contrôles
Pour 2017, la préfecture renforce les opérations de contrôle avec la nouvelle procédure d’immobilisation et de mises en fourrière immédiates des véhicules contrôlés en grand excès de vitesse.
Attention, les zones d’accumulation d’accidents que sont la N36, la N4, la D231 et l’agglomération melunaise sont particulièrement dans le viseur des autorités. Pour lutter contre les excès de vitesse, la politique de modernisation des radars se poursuit avec l’installation de cinq appareils itinérants et de deux autres discriminants.
Rappelons qu’en 2016, 439 598 infractions à la vitesse ont été relevées. Par ailleurs, plus de 3 000 alcoolémies ont été dépistées et un millier de conduites sous l’emprise de stupéfiants ont été recensées.