Jean-Luc Marx, préfet de Seineet-Marne
Le préfet était sur le terrain, au niveau de la RN4 à Pontault-Combault.
Près de 160 policiers et gendarmes déployés. C’est une opération d’envergure…
En effet, nous sommes sur onze points en Seine-et-Marne aujourd’hui. Moi, le préfet, et les sept sous-préfets sommes mobilisés sur le terrain avec près de 160 policiers et gendarmes et des moyens technologiques modernes.
Nous voulons marquer les esprits à la veille des vacances de printemps. À ce jour, nous avons un mort de plus que l’an dernier à la même date (12 morts en Seine-et-Marne depuis le 1er janvier), un peu moins de blessés mais toujours autant d’accidents. Ce que nous faisons aujourd’hui, avec cette démonstration de force, c’est montrer qu’on a des moyens lourds, des moyens nouveaux pour lutter contre les fauteurs d’accidents.
Quels sont ces moyens ?
Il y a d’abord les contrôles traditionnels : radars, alcoolémie, stupéfiants, comportements dangereux, téléphone au volant, mais aussi des vérifications d’authenticité des titres de circulation grâce à l’unité de la fraude documentaire à la police aux frontières.
Et pour la première fois en Ile-de-France, nous avons utilisé un drone de la police nationale sur un site à risque pour faire le constat en temps réel d’une infraction commise. Pour le moment, nous ne pouvons pas l’utiliser pour dresser des contraventions, la législation ne nous le permet pas, mais ça doit évoluer à l’avenir.
Pourquoi êtes-vous présent à Pontault-Combault ?
La RN4 est notre point de contrôle prioritaire, c’est pour cela que le drone y est présent. C’est l’un des axes du département qui a été le plus meurtrier en 2016 avec quatre accidents mortels. La cause principale était bien la vitesse excessive. Parce que c’est une route dangereuse, nous voulons y déployer un dispositif important.