Le Pays Briard

Ces 7 volontaire­s indispensa­bles

Des bénévoles de la Foire aux fromages assistent les profession­nels du montage de chapiteaux sur le foirail de la Sucrerie. Mais leur mission ne s’arrête pas là.

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Le dressage de l’imposant chapiteau de la Foire aux fromages, sur le foirail de la Sucrerie, n’aura sans doute pas échappé aux curieux. Une société extérieure l’a monté en une journée et demi la semaine dernière. Mais saviez-vous que sept bénévoles oeuvrent également en coulisses ? Les deux Alain, Claude, Jean-Claude, Jean-Louis, André et Philippe sont les chevilles ouvrières du comité de la Foire. Ils aident l’entreprise extérieure en effectuant les tracés nécessaire­s au sol, en amont.

« Nous sommes une équipe de copains avant tout », précise Alain Geoffroy. Les plus anciens sont là depuis une dizaine d’années. Les deux Alain et André sont mêmes des copains d’école. Mais la bande a perdu un fidèle camarade en 2016 en la personne de Jackie Goujat. Dans ces conditions, Alain Geoffroy refuse d’endosser le costume de responsabl­e. « Il n’y a pas de notion de hiérarchie », dit-il, surtout que le cinquantiè­me anniversai­re de la Foire aux fromages (7-10 avril) sera dédié à Jackie Goujat. « Il était doté d’une vivacité d’esprit que je ne peux avoir car je n’ai pas d’expérience. »

En quoi consiste précisémen­t le travail de ces bénévoles ? Comme évoqué précédemme­nt, ils tracent les emplacemen­ts des chapiteaux. En outre, ils préparent des affiches à déployer devant la mairie ou sur les devantures de magasins en centre-ville. « Pour l’instant, notre travail est terminé, témoigne Alain Geoffroy. Nous devrons ensuite délimiter les places de parking pour les exposants, le jeudi 30 ou le vendredi 31 mars. Puis, du 4 au 11 avril, nous serons à 100% sur la Foire pour préparer l’exposition sur le fromage, aménager la grande salle de la Sucrerie pour le concours de fromage et de vin, et monter les tables pour servir l’apéritif inaugural du vendredi. » Le tout devra être prêt la veille, afin d’enchaîner avec la réception des 620 convives pour la grande soirée du samedi soir, et de remballer le tout dès le mardi suivant. « Nous avons un gros travail du détail à fournir », glisse Alain Geoffroy.

Le jour de notre entretien, mardi, celui-ci nous disait ne pas vouloir « minimiser (le rôle des bénévoles), mais ne pas en faire quinze pages non plus ». Ces volontaire­s auront au moins mérité ces quelques lignes.

On ne change pas une équipe qui gagne, et surtout pas à la société d’horticultu­re. Depuis l’arrivée de Pierrick Paillard, l’associatio­n la plus ancienne de Coulommier­s voit juste à chacune des animations. Citons en 2016 la vente de fleurs au profit du Téléthon ou la plantation après de longues recherches du président de pieds de la rose Camille Bernardin au mois de mai. D’ailleurs, en juin, les premières roses s’ouvriront sur l’île du parc des Capucins. Il faut savoir que la rose fut hybridée en 1865 par le rosiériste Victor Gautreau en l’honneur de Camille Bernardin, fondateur en 1861 de la société d’horticultu­re de Coulommier­s.

L’associatio­n reste également sur un thé dansant des plus réussis en février. Elle s’apprête à proposer le classique mais toujours apprécié rendez-vous de la plus belle lettre aux mamans avec

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