La musique par et pour tous
«S’ouvrir à la musique» est une structure ouverte à la MJC Boris-Vian en 2016. Elle est proposée aux personnes atteintes de troubles psychiques, en difficultés sociales et à ceux qui s’épanouissent grâce à la musique ou au chant.
« L’objectif de cette activité est de créer, c’est-à-dire d’inventer, de réaliser, d’interpréter un objet musical nouveau correspondant à son monde intérieur, et de partager avec le monde extérieur, et ainsi d’entrer en relation avec autrui ». C’est ainsi que Keziah Kozzo Kette, chargée de l’accueil à la MJC Boris Vian, définit les objectifs du programme «S’ouvrir à la musique».
Les séances ont lieu chaque mercredi de 17 h à 18 h pour une dizaine d’adhérents âgés de 6 ans à 40 ans environ. Pour y participer, il suffit d’adhérer à la MJC à raison de 10 € par an. Il ne s’agit pas de cours de musique mais de regrouper des amateurs de chant et de musique qui trouvent un épanouissement indéniable dans ces activités. Certains chantent, d’autres jouent de la guitare, du piano ou de la flûte. Certains écrivent des textes de chansons qui sont mis en musique. Tous les participants pratiquent leur hobby pour leur pur plaisir.
« Le but étant de maintenir, rétablir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle de la personne en entrant en relation avec autrui, en exprimant ses sentiments tout en restant dans un contexte de plaisir », explique Elisa Carneiro, animatrice à la MJC et infirmière psychiatrique en hôpital de jour, qui encadre le groupe.
Spectacle du 29 mars
Ainsi se retrouveront-ils entre amateurs de chant et de musique pour présenter leur spectacle le mercredi 29 mars à 19 h dans la salle Jacques-Brel de Pontault-Combault. La dizaine d’adhérents sera sur scène et proposera au public un spectacle musical très varié.
« Cet atelier est très humain… S’intéresser à des personnes fragiles n’est pas donné à tout le monde. Il faut avoir une ouverture d’esprit, l’envie de se dépasser, des convictions et des valeurs que tu peux défendre, faire évoluer les mentalités par rapport aux gens qui ont des a priori. On peut faire des choses sans penser à la maladie » témoigne une participante.
Salle Jacques Brel, rue du Plateau. Mercredi 29 mars à 19 h. Entrée gratuite