Les agents du lycée Beckett réclament du personnel
Les agents territoriaux du lycée Samuel-Beckett étaient en grève la semaine dernière. Ils ont stoppé le travail après avoir tenté d’obtenir des réponses et surtout des renforts pour réaliser leurs missions. Sur les neuf employés dont dispose l’établissement, huit étaient en grève et n’assuraient plus l’entretien, ni la demi-pension.
« Depuis un an, nous multiplions les courriers à la Région pour obtenir la création de trois postes supplémentaires, mais nous n’avons eu aucune réponse… sauf depuis que nous avons annoncé notre mouvement de grève » déplorent les grévistes.
Solidaires, les professeurs du lycée ont choisi de participer financièrement au mouvement de grève. « Nous avons fait circuler une enveloppe pour contribuer financièrement à la grève au lieu de nous mettre en grève nousmêmes », explique un enseignant.
Même son de cloche de la part des représentants des
parents d’élèves pour qui « les mauvaises conditions de travail des personnels du lycée ont un impact sur la réussite des élèves ».
Depuis l’annonce du mouvement de grève, un agent contractuel a été nommé, puis
un second après le début de la
grève. « Mais nous n’avons aucune certitude que ces agents resteront, ils ne sont nommés
que jusqu’en juin » poursuit une gréviste. D’autant que ce soulagement a été de courte durée lorsque les agents fertois ont appris que ces renforts avaient, en fait, été déplacés depuis un autre établissement, l’Erea de Chamigny. « Les personnels de Beckett expriment leur solidarité avec leurs collègues de ces établissements, qui souffrent eux aussi du manque de postes. »
Autre motif de mécontentement soulevé par les grévistes : sur les neuf employés à l’entretien
et à la demi-pension, trois bénéficient de restrictions médicales, c’est-à-dire que certaines tâches sont contre-indiquées en
raison de leur santé. « La Région doit prendre en compte ce pourcentage très élevé lors des attributions de postes » poursuit le délégué syndical.
Après quatre jours de grèves, les employés ont décidé de reprendre leur travail mais « la prochaine étape, ce sera le prochain conseil d’administration qui aura lieu en juin. Il serait bon que, cette fois, la Région siège. Nous n’avons vu aucun élu depuis un an. »