Les écolos voient rouge
Plusieurs élus écologistes régionaux ont rencontré le président du Département, JeanJacques Barbaux, mais aussi Jean-Luc Marx, le préfet de Seine-et-Marne pour défendre un rééquilibrage géographique de la gestion des déchets.
Ils en sont convaincus : le Plan régional de prévention et de gestion des déchets issus des chantiers du bâtiment et travaux publics (Predec) « ne doit pas être enterré ». C’est le message que François Damerval (Essonne), Bénédicte Monville de Cecco (Seine-etMarne), Mounir Satouri et Ghislaine Senée (Yvelines) ont voulu faire passer, lors de leur visite à Melun.
Lundi 27 mars, ces élus écologistes et apparentés de l’opposition à la Région ont successivement rencontré Jean-Jacques Barbaux, le président du conseil départemental puis Jean-Luc Marx, le préfet de Seine-et-Marne. Leur inquiétude : « l’augmentation des déchets inertes émanant des chantiers du Grand Paris en Seine-et-Marne qui va augmenter la pression dans le département, déjà réceptacle de la majeure partie des déchets franciliens. »
« Il n’est pas admissible que les départements franciliens déversent tous leurs gravats en Seine-et-Marne, insiste l’élue seine-et-marnaise. Nous n’avons par ailleurs pas de garantie sur la traçabilité des déchets : comment s’assurer qu’ils ne sont pas polluants ? » En substance, ils demandent - comme le prévoyait le moratoire - de limiter le stockage en Seineet-Marne via une répartition dans les autres départements. Ils souhaitent également que les créations de nouvelles décharges soient « strictement contraintes » et « un meilleur contrôle des décharges illégales. »