Lectures africaines et musique en clôture du Printemps des poètes
La 19e édition du Printemps des poètes s’est terminée au Musée avec des lectures africaines en chant et en musique. Un bilan positif pour cette manifestation culturelle.
Frédérique Buyas à la lecture et Adama Bilorou à la musique ont enchanté les oreilles d’une salle remplie de spectateurs attentifs réunis au musée départemental de Saint-Cyr.
Le public a lentement été bercé par les sons d’instruments africains typiques. Un véritable moment hors du temps où l’esprit partait en voyage vers d’autres horizons. Adama Bilorou, le musicien, construit d’ailleurs lui-même la plupart de ses instruments.
Un balafon, un doum et un N’goni (guitare de l’Afrique de l’ouest) ont notamment accompagné la lectrice, Frédérique, sur des extraits de textes d’écrivaines africaines engagées pour leur continent telles que Joyce Mansour considérée comme la seule femme poétesse surréaliste, Véronique Tadjo, titulaire du grand prix littéraire d’Afrique noire, Léonora Mianno, prix Goncourt des lycéens en 2006 ou encore Assia Djebar qui fut membre de l’Académie française de 2005 à 2015.
L’histoire de l’enfant oiseau voulant sauver les maux de l’Afrique face à la reine Pokou a beaucoup plu aux spectateurs et a confirmé l’envie pour la lectrice « d’éveiller petits et grands ».
Tous ces textes étaient en somme, un véritable hymne à la nature africaine, à ses ancêtres et ses cultures mais aussi l’occasion par ces voix féminines de conter les fléaux et les espoirs d’un continent en plein développement. Notons aussi une lecture masculine, un texte engagé de Jacques Fame Ndongo, homme politique et écrivain camerounais tiré de son ouvrage poétique Espace de lumière.
Dans ce texte, il fait un éloge de « l’afritude » où il s’intéresse à l’espace culturel que représente l’Afrique.
Des instruments africains