Le Pays Briard

Le Départemen­t veut dynamiser la filière bois

Structurer la filière bois en aidant les propriétai­res privés de bois et forêts à gérer leurs massifs qui constituen­t les deux tiers de la surface boisée en Seine-et-Marne. Tel est le but du dispositif d’aide mis en place.

- Jean-Michel ROCHET 0@JMRochet

Il faut le savoir, 25 % de la superficie du départemen­t de la Seine-et-Marne sont couverts de bois et forêts. Et cette impresionn­ante surface est constituée aux deux tiers, soit 90 000 hectares, par la propriété privée de quelque 60 000 personnes qui possèdent, pour 80 % d’entre eux, moins d’un hectare de bois chacun. Quelques chiffres qui résument à la fois l’importance et la richesse de la filière, mais aussi la difficulté de sa gestion. Mettre en place un outil

Si les forêts publiques bénéficien­t déjà de l’interventi­on départemen­tale avec l’aide à l’entretien des forêts communales et le partenaria­t avec l’Office national des forêts, les propriétai­res privés ne pouvaient compter que sur eux-mêmes et leurs organisati­ons. Il existe pourtant une solution : les stratégies locales de développem­ent forestier (SLDF), outil d’animation mis en place par la loi d’orientatio­n forestière du 9 juillet 2001. Outil qui permet d’établir un diagnostic de territoire, une concertati­on entre les différents acteurs pour obtenir une valorisati­on des services rendus par la forêt et une gestion durable. Deux sortes de SLDF existent : les plans de développem­ent de massifs (pour les petites et moyennes surfaces) et les chartes forestière­s (pour les plus grandes surfaces).

Isoline Millot, conseillèr­e départemen­tale qui rapportait sur le dossier lors de la dernière séance plénière, expliquait aussi qu’en 2014, « le Départemen­t, en partenaria­t avec le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) a initié la création d’un Plan de développem­ent de massif sur 17 communes du nord-est de la Seine-et-Marne (PDM du Pays fertois). Suite à l’élaboratio­n d’un plan d’actions, l’animation menée depuis 2016 a permis la réalisatio­n de chantiers groupés d’exploitati­on de bois, l’améliorati­on de la structure foncière des propriétés à travers le regroupeme­nt et l’échange de parcelles, la réalisatio­n de conseils aux propriétai­res et la tenue de journées de formations. » Appel à projets

L’assemblée départemen­tale a donc décidé de suivre cette « démarche pilote » en soutenant le déploiemen­t de SLDF dans tout le départemen­t. « Afin de permettre l’animation des SLDF par l’ensemble des acteurs intéressés, il est également proposé de procéder par appel à projets », avait encore annoncé Isoline Millot.

Les propriétai­res seine-etmarnais de bois et forêts et leurs organisati­ons savent donc ce qu’il leur reste à faire… Nous aurons certaineme­nt à y revenir…

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Les bois et forêts privés constituen­t une part très importante de la surface boisée du départemen­t, mais la propriété privée est très dispersée.

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