Les pompiers s’entraînent dans l’ancienne usine
Une vingtaine de soldats du feu ont pris part à un exercice de sauvetage déblaiement à Saint-Rémy-la-Vanne, mardi, dans l’ancienne usine à lin.
Le terrain auparavant occupé par l’usine à lin, et dont il ne reste aujourd’hui que la maison de l’ancien propriétaire, fut investi par les pompiers, mardi. Non pas qu’un énième incendie s’était déclaré, mais les soldats du feu s’exerçaient au sauvetage déblaiement. La mairie de SaintRémy-la-Vanne avait autorisé les pompiers à effectuer leur manoeuvre sur ce site désaffecté. « Nous avons simulé une explosion suivie de feu dans un
bâtiment exploité », explique le lieutenant François Roby, chef du centre de secours de La Ferté-Gaucher. Il faut dire que le bâtiment, lézardé à plusieurs endroits, menace de s’effondrer. Il se prête donc volontiers à ce type d’exercice assez réaliste.
François Ruby était reçu par Thomas Martin, sergent du Centre de première intervention et d’appui (CPIA) de Saint-Rémyla-Vanne, bientôt rejoints par les deux unités sauvetage déblaiement de Seine-et-Marne (Chelles et Fontainebleau).
menace de s’effondrer », reprend le lieutenant Roby. C’est justement le travail des deux unités spécialisées, dirigées par le lieutenant Pierre-Henri Vescovi. « C’est l’avantage de faire travailler des pompiers locaux et spécialisés, cela permet de croiser les connaissances », ditil. Des propos corroborés par le
chef de centre fertois : « Nous sommes face à un cas particulier. Nos capacités d’action sont limitées, c’est pourquoi nous devons échanger les informations. »
Une fois l’entrée sécurisée, les pompiers de Saint-Rémyla-Vanne et La Ferté-Gaucher devaient extirper les quatre victimes de l’explosion qui avaient probablement inhalé des gaz toxiques. « Nous connaissons déjà deux, trois choses sur le sauvetage déblaiement. Nous pouvons donc avancer un petit peu avant que les spécialistes arrivent, tout en prenant soin des victimes », indique le sergent Martin. Des connaissances apprises au cours de plusieurs manoeuvres conjointes. Celle de mardi dernier s’est déroulée une grande partie de la matinée. La journée s’est poursuivie par des ateliers favorisant l’échange de connaissances.