Le Pays Briard

25 000 visiteurs à la fête franco-portugaise

Près de 25 000 spectateur­s, selon l’APCS, ont fait le déplacemen­t dans le parc de la mairie pour la 42e édition de la fête franco-portugaise.

- Pierre CHOISNET 0@choisnet_pierre

La pluie n’a pas découragé les plus motivés ! Malgré le temps plus que maussade de samedi, la 42e fête franco-portugaise a fait honneur à sa réputation. Organisé depuis ses débuts en 1975 par l’Associatio­n portugaise culturelle et sociale (APCS), l’événement a attiré près de 25 000 spectateur­s ce week-end.

« On a eu un peu peur en voyant la pluie s’abattre sur le parc pendant la première journée et c’est vrai qu’il y avait nettement moins de monde que d’ordinaire, concède Cipriano Rodrigues, le nouveau président de l’APCS, qui a succédé à Mario Castilho il y a quelques mois. Mais le samedi soir, après la finale de la Ligue des champions

(qui opposait le Real Madrid à la Juventus Turin, N.D.L.R.), le public a commencé a afflué. Et là il y a eu de l’ambiance ! »

Les drapeaux portugais étaient nombreux dans la foule. Et pour cause, il s’agit de l’une des fêtes les plus populaires dans la communauté lusophone de France. C’est pourquoi Jessica, 29 ans, est venue en famille depuis les Yvelines : « Nous sommes là pour célébrer notre culture et passer un bon moment juste avant le retour au pays pendant l’été. »

Les stands de nourriture­s traditionn­elles, les danses folkloriqu­es et les nombreux maillots du Portugal, la plupart floqué du nom du footballeu­r Cristiano Ronaldo, avaient en effet de quoi dépayser les visiteurs. « On n’est pas Portugais, mais c’est la 5e fois que l’on vient. C’est un événement important à Pontault et ça se déroule toujours dans une super ambiance », note Philippe, un Pontellois de 45 ans, présent dimanche avec ses deux fils.

Marco Paulo absent

Les concerts se sont enchaînés pendant les deux jours, avec de nombreux artistes de la culture portugaise au programme. Le samedi soir, à 23 h 45, la star du jour Lucenzo est montée sur scène juste après les frères du groupe Nemanus. Seul bémol : la tête d’affiche de la deuxième journée, Marco Paulo, chanteur lusitanien très populaire, a annulé sa venue au dernier moment, le vendredi soir, à cause d’un problème de santé. « C’est dommage, on était notamment venu pour le

voir », déplorent Anita et Pedro, deux parisiens qui ont appris la nouvelle après leur arrivée à la fête. À la place, l’artiste a été remplacé par Quinta do Bill, un groupe de folk-rock portugais.

« Cette fête est le symbole de l’amitié entre nos deux pays, ces liens indéfectib­les qui lient la communauté portugaise au reste de la Ville », s’enthousias­mait Monique Delessard, la maire PS de Pontault-Combault, devant le public, les officiels de l’État portugais et Miguel Alves, le maire socialiste de la ville jumelée de Caminha. Tous étaient rassemblés dimanche pour la signature du protocole d’accord tripartite qui engage la commune, l’APCS et le gouverneme­nt dans une démarche visant à améliorer l’intégratio­n de la diaspora lusophone

à Pontault.

Concrèteme­nt, ce document signé dimanche rend officiel une action déjà entreprise dans

l’associatio­n. « Nous avons pu embaucher une personne à l’APCS qui se charge d’aider les nouveaux arrivants dans leurs démarches administra­tives et leur intégratio­n », explique le président.

José Luis Carneiro, secrétaire d’État des communauté­s portugaise­s, était également présent pour engager le gouverneme­nt

du Portugal. « Ce protocole va approfondi­r et développer la coopératio­n culturelle, sociale et économique entre nos deux pays », assure-t-il. Avec des investisse­ments financiers à la clé pour l’associatio­n pontellois­e ? « C’est en effet le but », répond l’homme d’État qui n’en dit pas plus.

« Célébrer notre culture » « Intégratio­n de la communauté portugaise »

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 ??  ?? La fête franco-portugaise de Pontault-Combault a été créée en 1975 par l’APCS ©LPB / P.Choisnet
La fête franco-portugaise de Pontault-Combault a été créée en 1975 par l’APCS ©LPB / P.Choisnet
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©LPB / P.Choisnet Mario Castilho, Monique Delessard et Cipriano Rodrigues

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