Saint-Barthélemy ■
Le Labymaïs ajoute une corde à son arc
Les Gaulois et les Romains… Le thème de cette année au Labymaïs se retrouve dans les questions du parcours pédagogique, avec des questions adaptées à l’âge des participants, et dans les énigmes de la nouvelle attraction, le Labycorde. Plusieurs cordes sont emmêlées, passent à travers des palettes, reviennent, font des noeuds, repartent en arrière, et les concurrents doivent suivre la leur sans se tromper jusqu’à un second Labycorde avec au bout l’énigme qu’il faut trouver. Chaque corde à la sienne, et si l’on s’est trompé, il faut recommencer. La clé de la réussite, c’est la patience et la persévérance.
« Ça paraît simple, mais en fait… »
Venant de Coulommiers, Barbara et Olivier Chrétien et leur fils Matéo s’y essayent, et ce n’est pas toujours simple. « Ça paraît simple, mais c’est finalement plus compliqué qu’il n’y paraît, et c’est très amusant », note Barbara. Puis ils repartent ensemble vers le labyrinthe, non sans avoir tenté, et réussi, de résoudre les cassetête situés sur l’aire d’arrivée au Labymaïs par la route. « Le Labymaïs est un succès qui ne se démode pas », constate Sandrine Deneufbourd, la créatrice et animatrice du lieu. « Ici, il y a un bon accueil, et cela joue beaucoup dans l’image du Labymaïs : c’est familial et convivial. De plus, nos thèmes sont renouvelés chaque année avec des nouveautés. »
Le site se décompose en trois axes : un parcours pédagogique guidé par des questions avec trois niveaux de difficultés (Le petit Gaulois pour les maternelles, Jules César pour les 6-10 ans, Vercingétorix pour les autres). Le thème des Gaulois et des Romains est omniprésent. Ce choix correspond à la volonté de Sandrine Deneufbourg de proposer chaque année une ligne directrice différente, « et consensuelle ». La nouveauté de l’année fait perdre le fil…
Un labyrinthe d’orientation avec une entrée, et il faut retrouver la sortie, tout en jouant. « Il y a trois jeux de cubes avec des lettres installés sur ce parcours. Il faut les tourner pour découvrir trois verbes à l’infinitif en lien avec le thème général. » Le challenge principal est de trouver la sortie, ce qui n’est pas forcément le plus simple ! « Il s’étend sur un hectare, et il faut environ une demi-heure pour en sortir », précise Sandrine Deneufbourg. Ce parcours est libre, mais pour les groupes d’enfants, un plan leur est donné, et ils doivent s’y orienter.
Le Labycorde enfin, le jeu à base des matériaux recyclés, décliné en deux versions, une pour les adultes, une pour les maternelles.
Un immense hall à l’entrée des parcours permet de se reposer, d’échanger avec les animateurs du Labymaïs. De nombreuses tables et chaises permettent également de s’offrir une boisson et de se restaurer avec les sandwichs tirés du sac. « Il faut compter une présence sur le site entre deux
et trois heures et demie afin d’effectuer les trois parcours
en prenant son temps. » Le site propose également un four à micro-ondes pour réchauffer les biberons des bébés. Les parcours sont adaptés aux personnes à mobilité réduite.
Cerise sur le maïs, celui-ci n’est pas traité durant sa phase ouverte au public. « Nous le traitons uniquement lorsqu’il sort de terre et mesure une dizaine de centimètres, et
ensuite, il ne reçoit plus aucun traitement phytosanitaire », assure la patronne. De plus, ce maïs ne nécessite pas d’être arrosé pour croître, « ce que la météo pourvoit en soleil et en
pluie est suffisant ». Sans dire que cette animation est écolo, tout du moins respecte-t-elle l’environnement et les clients qui s’y pressent, et c’est déjà beaucoup !