Le Pays Briard

Un client interpellé après avoir sollicité 3 prostituée­s

Mardi 29 août, trois prostituée­s sont montées dans un véhicule immatricul­é en Roumanie, où du matériel ressemblan­t à celui d’une police étrangère a été retrouvé.

- Pierre CHOISNET 0@choisnet_pierre

Mardi 29 août, à 18 h 45 dans la rue de la Planchette à Pontcarré, les policiers du commissari­at de Pontault-Combault ont repéré trois jeunes femmes d’Europe de l’est en train de racoler sur le bord de la rue. Celles-ci, alors qu’elles marchent et que les policiers les observent, sont montées dans un Audi Q5 qui venait de s’arrêter. C’est à ce moment-là qu’ils ont décidé de contrôler le véhicule immatricul­é en Roumanie. À l’intérieur, ils ont découvert une matraque, un taser, mais aussi un gyrophare bleu et rouge, une sirène deux tons et un mégaphone pour voiture. Ces équipement­s ressemblen­t à ceux d’une police, mais pas française.

Loi du 6 avril 2016 sur la prostituti­on

L’homme a été amené au commissari­at de PontaultCo­mbault, comme le sont tous les clients pris sur le fait. En effet, depuis la loi Prostituti­on du 6 avril 2016, portée par l’ancienne ministre des Droits des femmes, Najat VallaudBel­kacem, la France pénalise les clients. Les prostituée­s sont désormais considérée­s par le droit comme des victimes. C’est la raison pour laquelle les trois prostituée­s n’ont pas été interpellé­es et que l’homme a été amené au poste de police.

La D471 concernée aussi

Cette rue à Pontcarré est fortement fréquentée par des prostituée­s venues d’Europe de l’Est, notamment de Roumanie. Elle rejoint la D471, route départemen­tale également concernée par la prostituti­on depuis des années, avec des camionnett­es garées chaque jour en attente de clients. Une réalité qui pousse les policiers à patrouille­r régulièrem­ent dans ce secteur. Chaque jour, des hommes sont d’ailleurs amenés au commissari­at pontellois pour ces raisons.

L’enquête concernant le conducteur du Q5 est en cours par le commissari­at de PontaultCo­mbault.

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Depuis avril 2016, ce sont les clients qui sont inquiétés, non les prostituée­s (DR).

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