La venue de Marine Le Pen ne passe pas inaperçue
Marine Le Pen (Front National) venait le week-end dernier à Fontenay-Trésigny dans le cadre d’une tournée des régions qu’elle a entamée. Ses partisans comme ses détracteurs ont réagi.
Si l’ancienne candidate aux élections présidentielles s’est fait plus confidentielle dans les médias depuis son second tour perdu contre Emmanuel Macron, elle n’en reste pas moins une personnalité politique qui ne laissent pas indifférentes les populations.
Aussi sa venue en Seine-etMarne, à Fontenay-Trésigny, samedi dernier, a été scrutée par les Insoumis locaux qui ne voyaient pas d’un bon oeil l’arrivée de la chef de file du Front National dans la commune briarde.
Au point qu’ils avaient lancé un appel à manifester contre sa venue, ce qu’ils ont fait. Ils étaient une vingtaine à se rassembler devant la mairie de la commune. « « Nous ne voulons pas troubler l’ordre public. Selon le nombre que nous serons, soit nous marcherons jusque dans la zone industrielle là où elle est attendue, soit nous resterons devant la mairie, dans le calme. Nous voulons juste affirmer que Marine Le Pen n’est pas chez elle ici » , déclarait Julie Garnier, militante Insoumise de FontenayTrésigny, quelques jours avant la venue de la présidente du Front National.
500 militants à l’Espace Ulysse
Marine Le Pen a attiré à l’espace Ulysse quelques 500 personnes proches du parti. Il s’agissait pour eux de participer à un déjeuner-débat où ils pouvaient poser leurs questions à la député du Pas-de-Calais. Cette dernière effectue actuellement une tournée en France, baptisée En avant pour un nouveau Front, pour aller à la rencontre de ses militants et évoquer la refondation du Front National.
Avant de rencontrer ses militants à Fontenay-Trésigny, la présidente du parti frontiste tenait une conférence de presse. Elle y a notamment évoqué le terrorisme islamisme, comme le rapporte le pure-player Le Huffington Post, et notamment les ressortissants français de l’Etat islamique : « Comment interpréter les tergiversations des pouvoirs publics sur le traitement des terroristes de Daech? » , déclarait-elle, ajoutant : « [Ils] doivent-être, ainsi que leurs femmes complices, jugés par les autorités syriennes et irakiennes selon les lois du pays qu’ils ont violées » .