Le collège attend toujours des professeurs remplaçants
À Esternay, le collège du Grand Morin à quelques difficultés. Depuis le début de l’année scolaire, il doit faire face à l’absence prolongée de professeurs. Non remplacés.
La situation dure depuis la rentrée. Le collège du Grand Morin à Esternay doit faire face à l’absence prolongée de professeurs, sans solution de remplacement de la part du rectorat. Un professeur d’anglais et un professeur de mathématiques : le premier étant à la retraite depuis le mois de juin, la seconde étant en congé maternité depuis deux mois.
Des solutions de secours
Si une enseignante venue de Troyes était en remplacement pour seulement une semaine, elle a préféré mettre fin à sa mission. Au sein du collège, c’est alors la seule professeur d’anglais restante qui a donc dû prendre en charge l’ensemble des classes du collège, mais elle ne souhaite pas continuer ainsi. Quant à la professeure de mathématiques, elle n’a pu être remplacée qu’à la mi-octobre, par un ancien professeur à la retraite depuis dix ans qui a accepté de revenir. Ainsi, « la fragilité a pu être partiellement compensée, mais cette situation n’est pas viable » , souligne Patrice Valentin, le maire d’Esternay. « Nous aimerions que l’inspection académique et le rectorat réagissent. »
Le maire et les parents d’élèves ont le sentiment d’être laissés pour compte par l’inspection académique et le rectorat. « Nous avons alerté le rectorat de Reims par un courrier du 27 septembre, mais nous n’avons encore aucune réponse » , s’inquiète Patrice Valentin, avant d’ajouter, « d’autant plus que ce ne sont pas des arrêts maladies inattendus liés aux risques de la vie, mais des remplacements mal programmés. Le rectorat n’a jamais proposé personne, c’est très préoccupant. » Le maire souligne une carence du système. Cependant, les premiers concernés restent les enfants qui doivent en subir les conséquences. « Or, leur éducation devrait être une priorité. » Mais le collège d’Esternay n’est pas le seul du secteur, puisque le collège de Sézanne est confronté à la même problématique. « Il ne faut pas laisser tomber le rural. Nous aimerions juste être entendus » , s’alarme Patrice Valentin, maire d’Esternay.
Remplacements mal programmés