Le service Picardie en ligne remis en question ?
La communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry a mandaté la CCI afin de faire une étude sur le fonctionnement de Picardie en ligne sur le territoire.
Quels sont les besoins réels des lieux où sont donnés les cours ? Est-il utile de maintenir tous les lieux et à quelles conditions ? Les enseignants sont-ils en nombre suffisant ? Autant de questions que se pose la communauté d’agglomération de la Région de Château-Thierry (CARCT). Mercredi 18 octobre, la Chambre de Commerce et de l’Industrie de l’Aisne est venue à la rencontre des usagers de Picardie en Ligne du centre culturel Camille-Claudel de Fèreen-Tardenois.
Six animateurs accompagnateurs
Initié et soutenu par le Conseil régional de Picardie, devenu Conseil régional des Hauts-deFrance, le dispositif Picardie en ligne propose un accès et un accompagnement gratuit à l’informatique, dans douze communes de la CARCT : Blesmes, Brasles, Chierry, Coincy, Condé-en-Brie, Courtemont-Varennes, Etampessur-Marne, Fère-en-Tardenois, Gland, Nesles- la- Montagne, Nogentel et Marchais-en-Brie. Actuellement Picardie en Ligne ce sont six animateurs qui se déplacent sur les douze salles réparties sur le territoire, plus d’autres salles autonomes mise en place par certaines municipalités comme Château-Thierry, Essômes-sur-Marne, ou encore Verdilly.
Ainsi, toute l’année, des animateurs accueillent plus de 7 000 personnes. Les thèmes abordés vont de l’initiation aux bases de l’informatique à la retouche de photos, la peinture numérique, les réseaux sociaux, en passant par la création de blogs ou de musique assistée par ordinateur.
Le Picardie en ligne de Fère, enregistre une bonne fréquentation, les usagers sont satisfaits de ce qu’ils y ont appris en deux ans et de la pédagogie des formateurs qui comptent 500 inscrits, sachant qu’ils accueillent régulièrement des scolaires. Cependant, il est des Picardie en ligne très peu fréquenté, qui disposent de matériel obsolète qui serait à renouveler. Mais estce utile ? La région estime que les investissements pour la fibre et la médiation numérique sont importants, et que ce volet doit être pris en charge par les agglo- mérations. Les Hauts-de-France vont donc diminuer progressivement ce budget, passant de 45 000 € à zéro en trois ans. L’agglomération anticipe, quant à elle, pour ne pas creuser davantage la fracture numérique par la continuité de ce service et cherche donc comment combler ce manque. La mutualisation des lieux et la mobilité des enseignants semblent se profiler ainsi que le paiement des photocopies voire d’une cotisation. Autant de questions qui trouveront réponses à la fin de l’étude lors de la remise du bilan.
Un service rentable ?