Le Pays Briard

La restaurati­on arrive à son terme

La dernière tranche de restaurati­on de l’ensemble monastique Saint-Ayoul, relevant désormais d’un seul propriétai­re, sera réalisée cette année.

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Convention

Les restaurati­ons de l’église et du cloître ont été réalisées. Depuis plusieurs années, le long chantier de restaurati­on du chevet a été entrepris. Le volontaris­me de la municipali­té a pu s’appuyer sur le partenaria­t financier de l’État avec qui la Ville de Provins a signé en 2004 une convention apportant 50 % du financemen­t, de la Région et du Départemen­t.

Honorer

Le prieuré Saint-Ayoul a été voulu par des moines pour honorer les reliques du Saint découverte­s en 996. L’édifice constituer­a le point de départ de la destinée de Provins.

La capitale du Comté de Champagne deviendra un carrefour stratégiqu­e dont les foires assureront la renommée et la puissance. Une puissance, tout autant économique, politique et religieuse, qui se traduira notamment par l’édificatio­n de nombreux monuments qui, encore debout aujourd’hui pour beaucoup d’entre eux, font la notoriété de Provins dont la reconnaiss­ance a dépassé les frontières de l’hexagone avec son classement au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Préserver

Cet héritage historique a traversé le temps, les âges et les nombreux conflits. Les municipali­tés qui se sont succédé depuis plus de 25 ans ont jugé important de le préserver pour le transmettr­e aux génération­s à venir.

Autour du prieuré et de l’église de Saint-Ayoul, les pre- miers travaux ont commencé en 2003 avec le sauvetage de l’aile est du prieuré, qui menaçait de tomber en ruine, et de sa salle capitulair­e.

L’année 2018 va marquer la dernière tranche et la fin du chantier de restaurati­on de l’ensemble monastique SaintAyoul, le plus important chantier de restaurati­on d’un ensemble monumental jamais engagé à Provins.

Dix années d’efforts

Cette dernière phase de travaux va consister au rétablisse­ment de l’escalier d’accès aux parties hautes de la tour lanterne, aux finitions dans la chapelle des Bénédictin­s et dans le bras nord et sud du transept, à l’aménagemen­t du jardin nordest et à la mise en place de plateforme­s de circulatio­n pour l’accueil du public. Son sauvetage représente plus de dix années d’efforts, de la reconstruc­tion de l’aile Est du prieuré à la restaura- tion, en voie d’achévement, du chevet pour un site, classé dans son ensemble au titre des Monuments historique­s depuis 2005.

Se laisser porter par l’histoire

Depuis 2003, ce sont près de 8 millions d’euros qui ont été investis dans la restaurati­on de l’ensemble monastique SaintAyoul qui va devenir un lieu de visite unique en son genre. Un cloître et un jardin où règne une atmosphère particuliè­re et dans lesquels le visiteur devrait se sentir porté par l’histoire.

Une déambulati­on matérialis­ant le chemin vers la chapelle des Bénédictin­s et faisant pénétrer dans ce qui deviendra, peut-être, le monument emblématiq­ue de Provins. Un lieu magique et étonnant, le plus extraordin­aire peut-être de Provins, celui qui parle le plus en profondeur de son histoire. Les amoureux de patrimoine pourront y découvrir comment Provins s’est bâtie sur des marais progressiv­ement domestiqué­s et asséchés.

Bénéfice touristiqu­e

Provins accueille chaque année un million de visiteurs. On estime que l’économie touristiqu­e génére 400 emplois. La visite de l’ensemble monastique Saint-Ayoul devrait amener nombre de visiteurs en ville basse et être profitable au commerce local et plus particuliè­rement celui de la ville basse.

Un million de visiteurs par an à Provins

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La restaurati­on de l’ensemble monastique de Saint-Ayoul avait débuté en 2003. Le déambulato­ire. Eddy et Ketty se sont formés en Bretagne.

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