Vidéo verbalisation : souriez, vous êtes filmés
Trois infractions pourront être dressées via les caméras de vidéoprotection : l’usage des pistes cyclables et des bandes d’arrêt d’urgence ainsi que le non-respect d’un stop et d’un feu rouge.
Lors du dernier conseil municipal, les élus de PontaultCombault ont mis en oeuvre la vidéoprotection « comme moyen de lutte contre le stationnement gênant, dangereux et les infractions aux règles de circulation » . Le groupe d’opposition FN a voté contre cette délibération, tandis que deux élus du groupe de centre-gauche «Union, raison, passion», Delphine Heuclin et Jean Calvet, se sont abstenus.
Amende jusqu’à 135 € et retrait de points
Depuis le 2 janvier 2018, les conducteurs seront donc surveillés dans deux endroits distincts de la commune : le secteur gare et le secteur du Général Leclerc (autour de l’école Dubus) dans le vieux Pontault-Combault, au niveau de l’église.
« Nous pouvions verbaliser 12 infractions au total mais nous avons pour le moment décidé de commencer par trois » , explique Monique Delessard, maire PS. Il s’agit de l’usage des voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules (amende de 135 €), l’arrêt, le stationnement ou la circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence (amende de 135 €) et le non-respect d’un stop ou d’un feu rouge (amende de 90 € et retrait de quatre points sur le permis de conduire). « La vitesse, on ne le fait pas car nos caméras ne nous permettent pas de le faire » , poursuit l’élue en poste jusqu’au 15 janvier, date d’effet de sa démission, elle qui laisse la place à son 1er adjoint, Gilles Bord. Mais dans l’avenir, elle n’exclut pas que le champ de compétence de la vidéo verbalisation s’élargisse. Cela devra toutefois être voté par le conseil municipal.
Contravention transmise à Rennes
Le choix de ces deux secteurs a été fait en fonction de nombres important d’incivilités qui y sont constatées, et du danger que cela induit pour les piétons et cycles, notamment à proximité de l’école Dubus.
Les conducteurs contrevenants seront verbalisés sans être interceptés par un agent assermenté depuis le Centre de Supervision Urbain (CSU) situé au sein de la police municipale. C’est à cet endroit qu’arrivent en direct les images des 18 caméras réparties sur toute la commune. L’amende sera ensuite transmise au Centre National de Traitement (CNT) de Rennes qui sera chargé d’identifier le propriétaire du véhicule et de lui adresser la contravention. La photographie de la contravention est conservée en cas de contestation avant d’être détruite au bout d’un an.
Par ailleurs, il faut noter que depuis le 1er janvier dernier, le non-respect de la zone bleue (voiture tampon ou absence de disque de stationnement) coûtera 35 €.