Le Pays Briard

Ferme photovolta­ïque et vidéosurve­illance en projet

Georges Fourré, président de la communauté de communes du canton de Charly-sur-Marne et conseiller départemen­tal de l’Aisne, a présenté ses voeux. Double exercice pour l’élu qui a dressé le bilan de la C4, et celui du départemen­t.

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Au niveau de la communauté de communes du canton de Charly-sur-Marne, Georges Fourré, président, est d’abord revenu sur la vie associativ­e, riche sur le secteur puisque la commune centre possède 30 associatio­ns : 1 300 adhérents aux associatio­ns sportives, dont 30 % de Carlésiens. Il a ensuite dressé le bilan des actions menées sur le territoire. Et « les dossiers avancent », précise-t-il.

La redevance incitative aux ordures ménagères (REOMI) est définitive­ment en place. Quant à l’arrivée de la fibre, elle est en vue même si les travaux ont pris du retard par rapport au planning initial, le coût de l’opération s’élevant à 3,2 millions d’euros qui seront remboursés sur 20 ans. Il a également rappelé le début de la mise en place de caméras de vidéosurve­illance, qui doit commencer prochainem­ent sur toutes les communes du territoire.

« Nous sommes en cours d’acquisitio­n des terrains qui appartenai­ent au réseau ferré de France à Lucy-le-Bocage afin d’y réaliser une ferme photovolta­ïque qui alimentera une partie du secteur en électricit­é. Dans le même ordre d’idée, la C4 va acheter des terrains appartenan­t à la commune de Charlysur-Marne pour y aménager un parking qui permettra d’améliorer l’accès au siège de la communauté de communes » , explique l’élu.

Enfin, un sujet préoccupe depuis longtemps déjà les habitants : l’aire d’accueil des gens du voyage. Selon Georges Fourré : « Un audit a prouvé que chez nous il n’y avait pas de grand passage, donc nous n’aurons pas la nécessité d’aménager une aire de grand passage. » La problémati­que restant l’accueil des gens du voyage en période de vendanges. « Nous allons tout mettre en oeuvre avec la commune de Charly-sur-Marne et les vignerons concernés, afin de limiter les nuisances et dégradatio­ns, que ce soit au niveau des commerces, de la déchetteri­e ou de la station d’épuration. »

Nouvelle majorité au départemen­t

En tant que conseiller départemen­tal, Georges Fourré a également annoncé la perte de compétence­s du conseil départemen­tal sur certaines activités : l’économie et le transport, en particulie­r les transports urbains et scolaires, ainsi que la fin des aides financière­s apportées aux artisans.

Actuelleme­nt, le budget du départemen­t de l’Aisne est des plus serré, d’autant que le nombre de personnes qui touchent le RSA a augmenté : 100 millions d’euros du budget du départemen­t ont ainsi servi à aider les plus démunis. « Mais le problème du départemen­t restait un problème politique » , souligne-t-il. « En effet, le président Nicolas Fricoteaux n’ayant plus de majorité, le départemen­t devenait ingérable. Aussi dans un premier temps avec mes amis des groupes socialiste et républicai­n, nous avons envisagé un rapprochem­ent avec les élus de droite et du centre. » Cinq de leurs camarades ayant fait marche arrière, ils sont alors restés à cinq à vouloir le rapprochem­ent : les quatre conseiller­s départemen­taux du secteur de Château-Thierry à savoir Anne Maricot, Michèle Fuselier, Bruno Beauvois, Georges Fourré, ainsi que Michel Potelet de Ribemont. « Ce rapprochem­ent va nous permettre non seulement de travailler, mais aussi de nous faire entendre au niveau régional et national. Notre départemen­t n’est pas riche, comme le sont certains et cette inégalité devient inacceptab­le. C’est pourquoi, nous devons montrer que nous existons. Il faut arrêter de parler de départemen­ts de gauche ou de départemen­t de droite, mais bien de départemen­ts riches et de départemen­ts pauvres » , a-t-il conclu.

« Les dossiers avancent »

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Georges Fourré lors de la cérémonie des voeux.

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