L’AAPPMA se remet en question
Carpistes, moucheurs, perchistes, brochets ou autres : l’assemblée générale de l’AAPPMA a été axée principalement sur les consignes recommandées par la fédération départementale.
« En France il y a un million de pêcheurs, dont 10 000 en Seine-et-Marne. Nous avons le potentiel pour augmenter ce nombre et il y a de plus en plus, une vraie demande d’activités de plein air. On entend toujours parler des poissons morts par les médias, mais jamais de ce qui va bien » . Jean Dey, président départemental de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), était à Crécy-la-Chapelle pour rencontrer les membres locaux de l’association. Il ajoutait : « Il y a du poisson et une eau de très bonne qualité. Ça change ! Nous devons fédérer toutes les différentes activités de pêche. Il faut changer les mentalités, on doit évoluer » souhaite-t-il.
« Des enjeux touris- tiques importants »
« Nous avons des parcours formidables, il faut se servir du PNR (Parc National Régional) qui sera un atout majeur pour les loisirs et le tourisme. On va s’ouvrir, nous ferons des actions, on ouvre la porte aux perchistes, carpistes… La réciprocité devra être plus large, nous allons jouer le jeu » annonce le président de Crécy-la-Chapelle et ses environs, Serge Avanzini. Olivier Perelli, entre au bureau et, en collaboration avec Serge Avanzini, va développer le réseau de la pêche à la carpe. Ils étudieront les parcours et organiseront leur concours. « Nous avons eu 8 % d’achat en plus pour 2017. Une carte de pêche ’ personne majeure’ coûte 74 €, mais il ne revient que 13,50 € pour notre section. On est juste rentré dans nos frais » , explique André Marini, le secrétaire. Puis il s’interroge et pose la question pour savoir comment peut-on fédérer les pêcheurs aux leurres, les carpistes… Et avec quels moyens ? Il souhaiterait que les informations sur le site de la fédération soient plus étof- fées pour une meilleure communication. Olivier Perelli constate également un retard de 10 à 15 ans pour la communication entre départements. « Il y a des enjeux touristiques et économiques importants et il y a encore beaucoup de travail » dit-il. Les animations habituelles des années précédentes restent inchangées, avec en premier lieu, la journée mondiale des zones humides qui se déroulera le 2 février avec les enfants et le 21 février pour les adultes.