« Briller aux beaux jours »
A 45 ans, Etienne Aublet est motivé comme un cadet ! Le coureur D2 de la Pédale Combs-la-Villaise s’est fixé de nombreux défis en cette saison 2018 qu’il espère fructueuse sur un plan sportif. A un mois et demi de la reprise des compétitions, l’ancien coureur de l’EC Montgeron-Vigneux a déjà le couteau entre les dents.
Le Pays Briard : Comment s’est passée votre préparation hivernale ?
Etienne Aublet : Je n’ai coupé totalement qu’une dizaine de jours cette année après ma dernière course mi-octobre 2017. Depuis, j’enchaîne deux séances de home -trainer par semaine avec une séance plutôt douce et une bonne cadence de pédalage. Sur l’autre je travaille plutôt la force. Je ressors sur route tous les dimanches pour une sortie de trois heures environ. Ma préparation se passe bien. Je ne pense pas avoir trop de retard par rapport à l’année dernière. Il faudra simplement retrouver le rythme des premières courses de fin février comme tous les ans.
L.P.B : Avez-vous changé quelque chose par rapport à l’an dernier ?
E.A. : J’essaye de travailler différemment sur mon hometrainer avec des séances spécifiques et plus longues. De plus, cet hiver est plutôt doux et je peux donc rouler un peu plus à l’extérieur ce qui change de l’année dernière où les routes étaient gelées quasi toutes les semaines. Chaque année j’essaye de changer des petites choses pour voir si cela marche ou non un peu plus loin dans la saison. L.P.B : Vous avez fait le choix de rester à la Pédale Combsla-Villaise en 2018…
E.A : C’est un club qui me convient. Personne ne se prend pour un champion. La PCV est plutôt un club de passionnés, les plus anciens ou les plus jeunes se retrouvent pour rouler ensemble, dans une ambiance très cordiale. Et quand on est ensemble sur les courses, tout le monde a toujours le sourire malgré que l’on soit performant ou non. Pour moi c’est important…
L.P.B : Que visez-vous en 2018 ?
E. A : Cette année je vais essayer d’être un peu plus performant et d’accrocher plusieurs tops 10 ainsi que des podiums si les jambes suivent. Je reste très motivé en ce début de saison. Les courses me manquent.
« Un club qui me convient »
L.P.B : Vous avez également un autre objectif cette année …
E.A : Je veux franchir la barre symbolique des trente courses en compétition la même année. Mon maximum depuis que je fais du vélo c’est vingt-huit.
Mon emploi du temps m’empêchant de faire des nocturnes la semaine, ça n’aide pas. Je n’aime pas du tout le froid, mais cette année j’ai décidé de reprendre ma saison dès l’ouverture le 4 mars.
L.P.B : Vous espérez briller sur certaines épreuves plus que d’autres ?
E. A : Je sais que j’aurais plus de chances de briller aux beaux jours. Des courses comme Machault, Chenoise et Boitron sont dans mes cordes. Peut-être Chevry-en-Sereine en août, mais là c’est plus perso. Je me suis cassé le poignet là-bas en 2017. Je voudrais bien y conjurer le mauvais sort (sourires).