La municipalité prévoit 5 M € d’investissements cette année
La première séance du conseil municipal de l’année, le 5 février, a notamment été marquée par le débat d’orientations budgétaires au cours duquel un vaste programme d’investissements a été présenté.
Une fois n’est pas coutume, en l’absence de la maire de la Ville, Ginette Motot, souffrante, c’est son 1er adjoint, Pascal Fournier qui a présidé la séance du conseil municipal lundi 5 février.
Parmi les quinze points à l’ordre du jour, plusieurs concernaient différentes modifications à apporter suite à l’élargissement de l’intercommunalité de Coulommiers transformée en agglomération depuis le 1er janvier, notamment pour la compétence intercommunale, qui devient facultative le temps qu’un prestataire unique soit choisi.
Mais au cours de cette séance de nombreux points étaient également inscrits en vue de plusieurs chantiers d’importance à venir dans les prochains mois ou prochaines années.
Un nouveau centre de secours pour la ville
Ainsi, alors que les élus délibéraient sur la cession, pour un euro symbolique, du terrain destiné à accueillir la future caserne des pompiers, non pas au Conseil départemental mais précisément au Service départemental d’incendie et de secours, les échanges ont été l’occasion pour Pascal Fournier de faire un état de l’avancée du projet : « Cette future caserne des pompiers sera construite sur le terrain de 12 242 m au croisement de la rue sainte Marguerite et de l’avenue de Rebais. Afin d’anticiper, nous sommes déjà en train de réaliser le rond-point qui desservira ce futur centre et permettra, dès le mois de mars, de faire accéder les engins au chantier. Bien entendu, même s’il est géré par le SDIS, ce centre de secours a un intérêt communal. »
Un pôle touristique autour du patrimoine et de la gastronomie
Autre projet un peu plus détaillé, dans le cadre de l’approbation de son projet scientifique et culturel, le devenir du musée municipal des Capucins et la future Maison des fromages de Brie. « Le projet scientifique et culturel (PSC) constitue la première étape, nécessaire et obligatoire, à tout projet de rénovation d’un site labellisé « Musée de France » comme c’est le cas pour le musée municipal des Capucins, créé en 1884 », a ainsi expliqué Marie-José Thouret, adjointe au maire avant de rappeler que la Ville et l’agglomération souhaitent l’émergence d’un pôle touristique comprenant la Maison des fromages de Brie et le musée municipal des Capucins au sein du Parc des Capucins et dans l’ancienne église Notre- Dame-des-Anges. À l’unanimité, sauf une abstention, le projet scientifique et culturel a donc été adopté en vue de recevoir d’éventuelles subventions. Ce qui pourrait donner lieu à un futur musée « tourné vers l’avenir » , doté « d’outils numériques » , ouvert à tous les publics et permettant de redécouvrir les richesses des collections actuelles et du site.
319 logements réhabilités dans le quartier de Vaux
Plus spécifiquement pour le quartier de Vaux, grâce à une délibération votée à l’unanimité, la société Eiffage va pouvoir intervenir dans les 8e et 9e groupes pour la réhabilitation de 319 logements. Des travaux qui consisteront essentiellement à modifier les chauffages. « Depuis deux ans, la géothermie a été mise en place dans le quartier, précise la municipalité. À terme, l’eau puisée chauffera directement les logements, sans électricité. »
Enfin, le débat d’orientations budgétaires a permis aux conseillers municipaux d’en savoir plus sur les investissements prévus en 2018. Lesquels ont adopté à l’unanimité moins trois abstentions, un programme de 5 millions d’euros qui permettront notamment, d’aménager un espace d’archivage du musée des Capucins dans les locaux de l’ancienne entreprise Brodard, le financement des études pour la construction d’un futur gymnase dans le quartier des Templiers, la construction d’un club house à l’entrée du parc des Capucins et la réalisation d’un nouveau pont d’accès à ce même parc. Cela, grâce à des dotations de l’État désormais stables, après une perte de 1,7 million entre 2013 et 2017 et des économies dans les dépenses réelles sur les précédents exercices qui ont permis de réduire la dette et évitent à la municipalité d’augmenter la fiscalité.