« 20, 30, 35 ou 40 ans de travail, ce n’est pas rien ! »
Christine Autenzio, 1ère adjointe, a délivré les médailles du travail à plusieurs habitants de la commune.
Le maire, Bernard Carouge, était absent et excusé, car il assistait aux obsèques de Joseph Allèbe, le maire de Mouroux décédé dernièrement. C’est Christine Autenzio, 1ère adjointe, qui a eu l’honneur de récompenser par la médaille du travail, les Créçois et les Créçoises ayant exercé leur métier durant de nombreuses années, le samedi 10 février.
Cette année, ce sont 16 médaillés issus des promotions de juillet 2017 et de janvier 2018 qui seront récompensés. « Médaillé du travail : ce titre en impose, car il est porteur d’une valeur à laquelle nous croyons et à laquelle nous tenons. Ce diplôme, c’est un véritable symbole qui apporte aux salariés une réelle fierté » précise Christine Autenzio.
La médaille du travail a été créée en 1886 ; c’était à l’époque pour fidéliser les ouvriers de l’industrie qui venaient du monde rural. Remise au goût du jour en 1948, la médaille du travail récompensait le salarié qui avait fait toute sa carrière chez le même employeur. En 1984, le nombre d’employeurs passe à quatre maximum, et en l’an 2000, il devient illimité.
Les lauréats
Puis, les lauréats sont appelés. Chacun et chacune a pu raconter un peu sa carrière, parfois si longue.
- 20 ans – médaille d’argent : Alexandra Darcheville, Xavier Lemoine, Laurent Queron, Pascal Venet et Anthony Lopère.
- 30 ans – médaille de vermeil : Béatrice Drouard, Philipe Barthélémy et Catherine Nourry.
- 35 ans – médaille d’or : Pascal Feve, Carmen Gamard, Patricia Lambeaux, Christian Roucheray ;
- 40 ans – médaille grand or : Christian Roucheray, Francis Bonin, Jorge Fidalgo Amendoeira, Christine Rouquette et Brigitte Leclair.
« J’ai fait toute ma carrière à l’ANPE, depuis 1977, soit 41 ans. Je suis entrée comme hôtesse d’accueil ; j’ai grimpé tous les échelons et je finis ma carrière en tant que directrice à Pôle Emploi. Je n’ai pas vu le temps passé. Je fais un métier passionnant mais je songe à la retraite pour l’an prochain. Il faut savoir céder sa place aux jeunes, au renouveau avec peut-être plus de dynamisme » explique Brigitte Leclair, 60 ans.