Le député Jean-François Parigi avait interpellé le gouvernement
Le député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, Jean-François Parigi (LR), avait en novembre dernier interpellé le gouvernement sur la question des violences dont sont victimes les pompiers en intervention.
Le Pays Briard, dans son édition du 9 février dernier, revenait sur la décision des élus du conseil départemental de Seineet-Marne de signer une motion soutenant les sapeurs-pompiers du Département, de plus en plus victimes de violences et d’agressions durant leurs interventions.
Un sujet qui a fait réagir le député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, Jean-François Parigi (LR). Ce dernier avait évoqué le sujet au Parlement en novembre dernier et avait interpellé le gouvernement, l’appelant à prendre en compte ce problème grandissant. « Les sapeurs-pompiers sont des acteurs essentiels dans l’organisation de la sécurité civile, ils méritent la bienveillance, la reconnaissance, pas la violence ! La mission de ces agents de l’État est de sauver des vies et de lutter contre les incendies, en aucun cas de lutter contre la délinquance » , déclarait-il ainsi.
Pour rappel, 2 280 pompiers français ont déclaré une agression lors d’une intervention durant l’année 2016 selon l’Observatoire national de la délinquance. Par ailleurs, 414 véhicules ont été endommagés représentant un préjudice financier de 283 442 euros pour le contribuable, une hausse de 183,4 % par rapport à 2015.
« Le 30 mars 2015 une circulaire adressée aux préfets demandait la mise en place de protocoles entre le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et le groupement de gendarmerie départementale (GGD) afin d’enrayer la hausse des agressions visant les sapeurs-pompiers. Au regard des chiffres exposé ci-dessus, il est évident que cette circulaire n’a pas eu l’effet escompté » , poursuit le député seine-et-marnais.
Il conclut : « Dès lors, il est impératif que le gouvernement prenne des mesures plus fermes en donnant davantage de moyens financiers et humains pour garantir la sécurité de celles et ceux qui ont vocation à porter secours et assistance aux citoyens en détresse. Par ailleurs, 78 % des pompiers sont volontaires, la banalisation des actes de violence aura certainement un impact négatif sur les effectifs de secours » .
En Seine- et- Marne, selon le Département, 16 dépôts de plainte ont été effectués par des sapeurs-pompiers.
« Davantage de moyens »