Le Pays d'Auge (Édition Littoral)
Les Coquettes ouvrent le festival Estuaire en rire
Beaucoup de belles affiches colorées sur les tables de la salle du conseil de l’hôtel de ville car neuf candidats au concours ont remis leurs travaux. Le choix fut difficile à faire mais il ne peut y avoir qu’un seul gagnant. Après délibération, ce fut la composition d’Évelyne Millet qui a été retenue (Daniel Pillon en second et Margote Mauran en troisième). Cette aide-soignante qui travaille au Pôle Santé de Criqueboeuf, est arrivée à Honfleur en 1981.
Elle a toujours aimé dessiner et son premier métier a d’ailleurs été de dessiner des modèles pour la haute couture. Son idée de départ était de centrer l’affiche sur une grosse crevette, avec en arrière-plan des bulles qui font penser à des confettis, ceci afin d’appuyer sur la notion de fête. « J’avais peur que mon dessin ne soit trop simple » avoue-t-elle en riant. Mais son affiche particulièrement colorée a attiré l’oeil du jury. Il fallait des couleurs chatoyantes, pour être visible de loin.
Grandement félicitée par Nathalie Oléon-Papin, 1e adjointe au maire et membre du jury, c’est avec le sourire aux lèvres et un chèque de 250 € que la lauréate est repartie, avec son affiche qu’elle voyait imprimée pour la première fois.
HUMOUR.
Juliette, Lola et Marie, la blonde, la rousse et la brune, ont offert mercredi soir au public du Grenier à Sel un spectacle unique. Humour décalé, chants et jeux de scène se sont succédé pour une heure et demie de chansons et de sketchs.
Leurs voix magnifiques, ensemble ou séparément, enchantent les propos les plus crus et permettent d’aborder des problèmes qui ne prêteraient pas forcément à rire en général : excision, pédophilie, djihadisme, suicide… Et on rit ! Le public est plongé dans un bain de joie rafraîchissant, qui met un peu de légèreté dans nos sociétés qui ont le plus souvent recours à l’écran des tabous.
Leurs performances vocales sont exceptionnelles et ne sont pas sans rappeler celles du célèbre trio les Andrews Sisters des années 40.
À saluer également la prouesse du pianiste accompagnateur, Thomas, dont la virtuosité s’accompagne d’un talent comique certain.
La « standing ovation » qui leur a été offerte à la fin du spectacle a prouvé, s’il en était besoin, la qualité de leur performance.