Revente d’objets non déclarée : relaxée
Le 18 septembre 2016, à Deauville, une dame reconnaît les porte-couteaux et un sac de voyage qui lui ont été dérobés dans un magasin de rachat d’or. Elle porte plainte et les objets sont mis sous-scellés. Selon le vendeur, ils proviennent d’ « une femme qui ferait de l’immobilier » . L’enquête mène les policiers à Trouville, où un local contenant des affaires similaires est découvert.
La propriétaire était mardi, au tribunal correctionnel de Lisieux, accusée pour activité de revente d’objets non déclarée, non-tenue du registre de vente, et recel d’objets. « Ce sac m’appartient. Je l’ai acheté. Et les porte- couteaux sont à ma grand-mère » , proteste-t-elle.
Concernant l’activité du local, elle affirme « ce local me servait à entreposer, il n’est pas ouvert à la vente ». Plusieurs voisins déclarent qu’il a été ouvert du 15 juillet à fin août 2016, et qu’il ne s’agit pas d’une activité ponctuelle. « Je vis la moitié de mon temps à Paris », conteste la propriétaire.
Le procureur requiert la voie de relaxe pour le recel, mais « il y a une activité de vente, une vitrine avec des prix et des messages ont été envoyés par des acheteurs ».
L’avocat de la prévenue indique que « la victime est absente à l’audience et continue de réclamer. Il n’y a aucun témoignages et éléments objectifs démontrant que des actes commerciaux ont été accomplis. »
Le tribunal relaxe la prévenue pour les trois infractions, les objets seront restitués. M. G