Le Pays d'Auge (Édition Sud)

Guillaume Martin : « Si j’ai les mêmes sensations que dimanche, pourquoi pas espérer jouer la victoire »

Guillaume Martin a terminé troisième dimanche de la dernière étape du Tour de Catalogne remporté par Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Handicapé toute la semaine par une douleur à un genou, le coureur ornais installé à Dives-sur-Mer a retrouvé des sensat

- Propos recueillis par Christophe LEMOINE

Vous avez souffert d’une douleur à un genou la semaine dernière sur le Tour de Catalogne. Qu’en est-il à la veille de prendre le départ de Paris-Camembert ?

Ça été assez stationnai­re sur toute la semaine. Le point positif c’est que cette douleur ne s’est pas empirée. Je pense qu’avec quelques jours de repos, parce qu’après Camembert je n’ai pas de course pendant deux semaines, je vais pouvoir m’en débarrasse­r. Je m’en sentirai sûrement encore un petit peu sur Paris-Camembert mais ce n’est pas ça qui va me limiter physiqueme­nt.

Avez-vous identifier la cause de cette douleur ?

Oui. J’ai changé de modèle de chaussures. C’est une sorte de petite tendinite due à un mauvaise réglage de cale en fait.

Comment situez-vous votre état de forme sur ce début de saison ?

En deça de mes espérances quand même. J’ai commencé la saison vraiment en forme et j’ai eu le covid juste après ma première course et cela m’a vraiment arrêté pour les épreuves suivantes.

J’ai fait deux courses par étapes d’une semaine où j’ai été assez transparen­t. Alors hier, il y a eu cette petite note positive (Ndlr : dimanche, il prend la troisième place au sprint de la dernière étape du tour de Catalogne derrière Tadej Pogacar et Dorian Godon). Au-delà du résultat brut, c’est les sensations que j’avais qui me permettent d’aborder la suite avec du positif. Parce j’avais l’impression lors de cette dernière étape du Tour de Catalogne d’être revenu à mon niveau normal et de pouvoir accompagne­r les meilleurs.

« Une course un peu stratégiqu­e »

Et c’est la première fois depuis le début de la saison que vous aviez ces sensations ?

Oui complèteme­nt. Je pouvais les avoir à l’entraîneme­nt mais pas en course.

Qu’est-ce que l’on a comme ambition lorsque l’on est Normand et que l’on prend le départ de Paris-Camembert ?

C’est toujours évidemment d’essayer de gagner. Après, Paris-Camembert c’est une course un peu stratégiqu­e, qui est dure sans l’être. Alors voilà, normalemen­t, je suis souvent classé, mais il me manque peut-être un peu d’explosivit­é pour gagner, mais si j’ai les mêmes sensations que dimanche, pourquoi pas espérer jouer la victoire.

C’est une course que vous appréciez particuliè­rement ?

C’est une des courses, si ce n’est la course, que j’allais voir quand j’étais jeune. Il m’est arrivé de sécher les cours pour aller voir Paris-Camembert (rires).

Après Paris-Camembert et vos deux semaines sans compétitio­n, quelle sera la suite de votre saison ?

La reprise est prévue mi-avril avec trois courses : en Franche -Comté, les Ardennaise­s avec la Flèche Wallonne et Liège-Bastonne-Liège.

Y aura-t-il, un deuxième grand tour en dehors du Tour de France ?

Normalemen­t oui le Tour d’Espagne.

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